La mode des années 50 s'expose au palais Galliera à Paris

Samedi 12 juillet débute une sublime exposition consacrée à la mode en France dans les années 1950.

Robes signées des stylistes Carven et Balmain exposées au musée de la mode de la ville de Paris à partir du 12 juillet 2014

Le musée de la mode de la ville de Paris ouvre samedi 12 juillet une exposition sur la mode en France dans les années 1950. Le Palais Galliera l’abritera jusqu'au 2 novembre.

Il y a 60 ans, les femmes qui en avaient les moyens se changeaient au moins quatre fois par jour. Robes du matin, de l'après-midi, du petit soir et du grand soir, sans parler des autres robes de cocktails et robes de bal tellement prisées par les clientes et soignées jusqu'au plus petit détail par les grand couturiers.

Christian Dior omniprésent

Robes Jacques Fath, Jacques Heim et Christian Dior exposées au musée de la mode de la ville de Paris du 12 juillet au 2 novembre

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S'il y a bien un couturier qui caractérise à lui seul les années 1950, c'est sans aucun doute Christian Dior. Dès sa première collection en 1947, il crée un nouveau style, baptisé par les Américains ébahis: "the new look".

Ce nouveau style a un tel succès, que 4 ans plus tard, en 1951, Dior représente à lui seul 49% du chiffre total des exportations de la couture en France. C'est pour cela que tous les grands musées du monde comme le Palais Galliera possèdent quantité de robes Dior.

Des robes de célébrités

À l'exposition sont présentées de sublimes robes ayant appartenu à des célébrités comme l'actrice Geneviève Page, inoubliable tenancière d'une maison de passe dans Belle de jour de Luis Buñuel , mais aussi d'anciennes robes de la duchesse de Windsor, grande cliente de Dior.

Chaussures Christian Dior exposées au Palais Galliera à Paris

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Enfin, ce sont aussi les loisirs qui vont libérer la femme de tous ses carcans, gaines et autre corsets. Brigitte Bardot et Françoise Sagan porteront des robes légères, tout en incarnant l'élégance à la française.

Tel est le miracle des années 1950: être belle et bien dans sa peau. Il suffisait d'y penser.