Cendrillon est un conte vu et revu. Les versions de Charles Perrault (XVIIème siècle), des frères Grimm (XIXè) et de Giambattista Basile (XVIè) sont les plus connues. En 1950, le studio Walt Disney, en pleine gloire, a revisité à son tour l'histoire de la célèbre petite souillon. 60 ans plus tard, le réalisateur Kenneth Branagh s'y attaque, jugeant que tout n'avait pas été dit sur le personnage emblématique.
Dans sa version, Cendrillon est une "figure féministe", estime Kenneth Branagh. "Etre féministe ce n'est pas faire comme les hommes, ce n'est pas être badass, explique-t-il. Le réalisateur n'a pas souhaité transformer l'héroïne en guerrière comme Kristen Stewart dans Blanche Neige et le chasseur, ni en manipulatrice comme Anna Kendricks dans Into the Woods. "On peut être fort de plein de manières. Cendrillon était le décor le moins plausible pour insuffler ça mais c'est voilà c'est ce qu'elle est, rayonnante, indépendante."
J'avais envie que cela soit une belle expérience cinématographique
Kenneth Branagh
Pour mettre en valeur cette personnalité revisitée, Kenneth Branagh a volontairement gardé les décors familiers du conte de fées. "J'ai voulu créer un paysage attrayant pour le public, à la fois familier et traditionnel. Je voulais que l'histoire soit surprenante par le jeu des acteurs. J'avais envie que cela soit une belle expérience cinématographique." Par rapport au dessin-animé, le film s'est doté d'un côté plus "subversif" dont le réalisateur est fier.
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