"Hunger Games 3" : Katniss, geai moqueur ou geai pleureur ?

Les districts comptent désormais sur Katniss. Dans le 3e volet de Hunger Games, en salles ce mercredi 19 novembre, la révolte se met en place et la jeune femme en devient le symbole. Car c'est elle qui a défié, par deux fois, le terrible président du Capitole, Snow (Donald Sutherland).

À la fin du 2e épisode, elle parvient à détruire le champ magnétique qui gardait prisonniers les participants aux jeux, puis elle est emmenée dans les sous-sols du District 13 pour rencontrer la chef de la rébellion, Alma Coin (Julianne Moore), afin d'en devenir la meneuse.

Peu de sang, beaucoup de larmes

Dans Hunger Games : La Révolte (partie 1), l'heure est à la stratégie : à la mise en place d'un plan, d'une tactique, du côté du Capitole comme celui du District 13. Les combats sont donc absents de cet avant-dernier volet, pourtant, l'héroïne n'a jamais autant pleuré. Katniss est devenue, avec son oiseau le geai moqueur (dont toute représentation est désormais interdite sous les ordres du président), le symbole du soulèvement des districts. 

Pourtant, Katniss ne se moque pas tellement. Et si le sang ne coule presque pas, ses larmes, elles, abondent. Peeta, Gale, son district en ruines, un hôpital bombardé, sa sœur qui sauve son chat... Sans rien dévoiler de l'histoire, l'héroïne passe beaucoup de temps les yeux brillants. Plus que dans les deux premiers où elle est témoin du meurtre d'une enfant ou d'exécutions sommaires. Celle qui doit être assez forte pour mener la révolte, semble affaiblie psychologiquement par les jeux qu'elle a disputés dans les précédents épisodes. Il faudra attendre le 18 novembre 2015 pour savoir si l'héroïne a trouvé la force de se battre.