EN IMAGES - La magie du cirque Gruss opère toujours

Déjà plus de trente ans que le cirque Arlette Gruss sillonne les villes de France avec sa caravane et son chapiteau géant. Et depuis le décès en janvier 2006 de la célèbre dompteuse de panthères, c’est Gilbert, son fils, qui a repris le flambeau et permis à cette "institution" du cirque français d’être l’un des plus populaires.

Car les chiffres sont là pour le prouver. L’an passé, ce sont plus de 600.000 spectateurs qui ont pénétré sous l’immense cathédrale où se produisent les artistes. Des chiffres qui devraient être sensiblement similaires voire supérieurs cette année pour cette nouvelle tournée qui a débuté à Bordeaux, puis la semaine passée à La Rochelle et qui vient de s’installer à Rouen jusqu’au 28 février.

Un orchestre de onze musiciens

Treize représentations d’une durée de 2 h 10 sont programmées dans la capitale normande pour un spectacle qui, comme tous les ans, fait la part belle aux animaux, puisqu’en plus des éléphants, des fauves, des chevaux ou encore des dromadaires, otaries, rats et ragondins font cette année leur apparition. "Ce qui est compliqué avec ces animaux c’est qu’ils ont les pattes palmées et qu’ils ne peuvent donc pas sauter d’un tabouret à l’autre. Mais à force d’entraînements...", explique Gunter Sacckman, le dresseur qui a créé ce tableau où se mêlent dressage et magie.

Mais dans cette grande féerie où s’enchaînent les numéros au rythme d’une musique distillée par un vrai orchestre de onze musiciens, les acrobates, jongleurs, funambules, motos acrobatiques, clowns ont également la part belle avec une mention particulière pour les avions télécommandés d’Alexis Flyx Chaix et le show laser de Kevin, le fils de Gilbert Gruss.

Le cirque Gruss, une histoire de famille

Car le cirque Gruss est avant tout une histoire de famille. Si Gilbert n’entre plus en piste mais orchestre et règle le show, son épouse Linda et sa fille Laura Maria domptent toujours les chevaux. Quant à la relève, elle fait aussi et pour la première fois son apparition puisqu’au début du spectacle, Alexis, 6 ans et Eros, 11 ans entrent en scène habillés en petit clown et jouant des clochettes.

Dans cette petite ville installée sur les quais de Rouen où travaillent près de 130 personnes de treize nationalités et à côté de l’immense chapiteau de 2700 mètres carré qui peut accueillir plus de 1800 spectateurs à chaque représentation, les passionnés de cirque peuvent également visiter la ménagerie et ses 70 pensionnaires qui bénéficient de conditions d’accueil exceptionnelles.
"Chaque année nous essayons de faire un peu plus brillé les yeux de nos spectateurs, c’est ça notre récompense", conclut Gilbert Gruss.