Christophe Maé : "J'ai ce luxe de faire les choses comme je l'entends"

Les fans de Christophe Maé attendaient ce moment depuis de longs mois. L'Attrape-rêves, son quatrième album, est sorti le 13 mai 2016. Et l'idée du titre n'est pas venue du chanteur, mais de son petit garçon de 8 ans. "Il me ramène un dessin à la maison et il me dit : 'Papa, ça c'est un attrape-rêves. Je veux que tu m'achètes ça parce que ça capture les cauchemars !'", raconte avec émotion ce père de deux enfants, pour qui cette expression résume parfaitement la situation dans laquelle il se trouve aujourd'hui. 

Lors de la sortie de son disque, Christophe Maé avait refusé de passer au journal de 20h. Avec beaucoup d'humilité, il a fait état de la pression énorme qu'il subissait en pleine promotion. "Si je me plante, c'est une catastrophe", avait-t-il dit. "J'ai ce luxe de faire les choses comme je l'entends", ajoute-t-il. Mais aujourd'hui, l'artiste veut "papoter". 

La famille c'est mon socle, ma base

Christophe Maé

Dans ce nouvel opus, et dans sa carrière plus généralement, Christophe Maé se dépeint en "capteur d'émotions" pour les retranscrire au mieux, à l'image de son titre Lampedusa, qui évoque la difficile situation des migrants. Le chanteur engagé y "parle d'un gars qui quitte ses terres, qui rêve d'une vie meilleure et qui va rencontrer la mort". L'artiste de 40 ans a pris du plaisir à parler d'humanité plutôt que de politique. "Je n'ai aucune prétention d'amener une solution sur un tel sujet".

Dans Californie, Christophe Maé évoque un sujet qui lui est plus personnel : l'appel du large. "Qui ne rêve pas de partir avec ses deux potes d'enfance en Californie faire les 400 coups ?", lâche-t-il, avant de revenir à la raison et d'espérer : "Ça sera peut-être pour une prochaine vie". Le mari et père du famille sait que sa fratrie compte sur lui. "La famille c'est mon socle, ma base. Là, je me sens solide", assure-t-il.

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