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Voiture de police incendiée : l'agent agressé a "cru mourir"

Le procès de la voiture de police incendiée quai de Valmy en mai 2016 en marge des manifestations contre la loi El Khomri s'est ouvert mardi 19 septembre.

Manifestation : une voiture de police, avec deux policiers à bord, incendiée à Paris
Crédit : CYRIELLE SICARD / AFP
Félix Roudaut & AFP
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"J'ai cru mourir". Les mots sont lâchés dans une chambre correctionnelle du Palais de justice de Paris, mercredi 20 septembre, par un géant engoncé dans un costume de ville noir trop serré. Le colosse n'est autre que le policier agressé le 18 mai 2016 à Paris en marge des manifestations contre le projet de loi El Khomri. Son face-à-face avec ses assaillants avait alors fait le tour d'internet. Son agresseur présumé a reconnu les faits sans difficulté les faits. 

À la gauche du policier, six prévenus comparaissent libres sous contrôle judiciaire tandis que deux sont détenus. Un neuvième est absent du prétoire. La collègue de Kevin Philippy, Allison Barthelemy, ne s'est pas déplacée non plus. Interrompu prématurément mardi 19 septembre à la demande des avocats, le procès a repris dans une salle un peu plus grande. Les nombreux amis et sympathisants qui criaient la veille leur colère de ne pouvoir entrer restent à nouveau aux portes de la salle d'audience, mais cette fois dans un calme relatif. 

J'étais un peu dans le gaz

Kevin Philippy

Méthodique, le président résume l'enquête et diffuse des vidéos de l'agression perpétrée quai de Valmy par des militants antifascistes. Sous tous les angles, le véhicule en flammes est visible ainsi que la policière éloignée par un manifestant, et son coéquipier qui pare à mains nues des coups de barre de fer avant de s'éloigner.  "J'étais un peu dans le gaz, si je courais et que je tombais, les individus seraient revenus (...) finir le travail", assure celui qui a depuis été surnommé "policier kung fu", promu et décoré.
 
Nicolas Fensch, 40 ans, sage pull marine sur un pantalon de toile crème, confirme être cet agresseur masqué qui assène les coups de barre de fer : "Je me suis mis bêtement en colère". En manifestant à plusieurs reprises au printemps 2016, le prévenu a constaté une "force excessive de la police". "Cette voiture de police n'y était pour rien. On ne peut pas se faire justice soi-même", reconnaît encore Nicolas Fensch. L'homme se décrit comme un "non-violent" entraîné dans un "phénomène de groupe". 

Kara Brault, née Nicolas, est quant à elle jugée pour avoir jeté un plot dans le pare-brise, ce qu'elle a reconnu et regretté devant les enquêteurs. Mais mercredi, cette Américaine transgenre de 28 ans, détenue depuis quinze mois, n'a "rien à dire" au tribunal. Le procès dure jusqu'au vendredi 22  septembre

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