Les syndicats de police ont exprimé mardi leur mécontentement après le refus de l'administration d'augmenter "en conséquence" une indemnité des CRS qui ont récemment exprimé leur grogne contre les effets de Vigipirate. Les trois syndicats de gardiens de la paix et de CRS ont été reçus lundi au ministère de l'Intérieur. Ils réclamaient une augmentation de l'indemnité journalière d'absence temporaire (IJAT) de chez eux lorsqu'ils sont en déplacement pour des opérations de maintien de l'ordre.
Cette indemnité, de trente euros, n'a pas été augmentée depuis des années, estiment les syndicats, et l'administration leur a proposé deux euros de plus. C'est "inadmissible", ont-ils tonné, certains demandant jusqu'à huit euros de plus. Alliance-CGC (premier syndicat de gardiens de la paix) a demandé mardi aux deux autres organisations affiliées à FO et l'UNSA de se constituer en intersyndicale face au "malaise des CRS" qui "se développe", leurs responsables craignant un "mouvement d'ampleur".
Les effectifs de trois compagnies de CRS se sont mis collectivement en arrêt maladie début avril afin de manifester leur grogne contre les effets du plan Vigipirate, renforcé depuis les attentats de janvier, selon les sources syndicales policières. Ce n'est pas une première chez les CRS qui l'ont déjà fait dans le passé pour manifester leur mécontentement.
Les syndicats avaient évoqué un "ras-le-bol" chez les CRS, qui se disent "épuisés", sur "l'emploi très tendu des effectifs" en raison de Vigipirate.
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