Des restes humains gisent encore à même le sol, quatre jours après le crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines. Des tissus blancs noués au bout d'un bâton ont été installés au milieu des champs en Ukraine pour signaler ces macabres débris. Plusieurs journaux, à l'instar de Libération, révèlent que le site du crash reste encore accessible aux journalistes et aux villageois, malgré une présence militaire musclée.
Pour sa part, Le Parisien relaie les témoignages d'une habitante de Rasipnoye (Ukraine). Celle-ci reste cloîtrée chez elle depuis jeudi soir, le jour du drame. Elle raconte que son toit a été transpercé par un corps, tombé du ciel comme des pétales de fleurs. De surcroît, une autre carcasse humaine a atterri dans son potager. Terrifiée, elle ne veut plus mettre les pieds dehors.
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