Le 25 juillet dernier, un restaurant Mc Donald's à Hyères,
dans le Var, a placardé une note à l'attention des employés qui a fait
polémique. La direction a fait remarquer qu'il "est formellement interdit
de procurer de la nourriture aux clochards" après qu'un employé ait donné,
sur le menu qui lui est offert lorsqu'il travaille, un hamburger à deux
sans-abris. La direction a même ajouté que "Mc Donald's n'a pas vocation à
nourrir tous les affamés du territoire".
"En fait on a le droit à un repas quand on bosse et ce soir là mon
collègue a vu deux clochards un peu saouls avec leur chien. Du coup comme il
n'allait pas manger, il leur a donné son hamburger. Il a fait ça par
solidarité, par sympathie, il n'a pas réfléchi. Ça n'a pas du tout plu à la
direction sous prétexte que, soi-disant, ça allait attirer tous les sans-abris
qui passaient. On nous a quand même menacé de licenciement si quelqu'un le
refaisait", a résumé une employée du restaurant. L'interdiction
concernerait donc les produits qui sont, selon le fast-food, "un avantage
en nature personnel" qui ne doit profiter "qu'au salarié en
question".
La photo de l'affiche, diffusée sur Twitter par le rédacteur en chef de 60
millions de consommateurs, a été partagée plus de 2.000 fois.
De leur côté, des clients ont également été
choqués. "Je trouve ça assez scandaleux. À partir du moment où
on a trop à manger, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas en donner à ceux
qui sont dans le besoin. J'aurais fait exactement la même chose", a fait
remarquer Marie. Tandis que la note a été retirée du fast-food, Mc Donald's
France a présenté toutes ses excuses auprès des consommateurs pour "tant
de maladresse".
Invitée de RTL MIDI : Arash Derambarsh, conseiller municipal les Républicains de
Courbevoie, figure de la lutte contre le gaspillage
alimentaire
L'organisation non gouvernementale Amnesty International a
voté hier en faveur de la défense de la dépénalisation de la prostitution, clients et proxénètes
compris, malgré la controverse soulevée par cette initiative.
Le projet de résolution, qui appelle à la mise en place
d'"un cadre légal dans lequel tous les éléments du travail du sexe seraient
dépénalisés", a été adopté lors du Conseil international de l'ONG, qui a
réuni à Dublin quelque 400 délégués, a
annoncé Amnesty en fin d'après-midi.
"C'est un jour historique pour Amnesty International.
Ce ne fut pas une décision facile à prendre et nous remercions tous nos membres
du monde entier, ainsi que tous les groupes que nous avons consultés, pour leur
contribution à ce débat", a réagi dans un communiqué Salil Shetty,
secrétaire général de l'organisation de défense des droits de l'homme.
Estimant que "la criminalisation du travail du sexe
entre adultes consentants peut entraîner une augmentation des violations des
droits des travailleurs du sexe", l'ONG va désormais faire campagne pour
la suppression de la répression contre
les prostitué(e)s mais aussi contre les clients et les proxénètes.
Les opposants à cette initiative mettent eux en avant des
études qui soulignent que dans les pays où la prostitution est légale, on
observe une hausse du trafic d'êtres humains qui dépasse les effets sur
l'amélioration des conditions de travail des prostitué(e)s.
Faut-il dépénaliser la prostitution? La rédaction de RTL vous invite à voter et donner votre avis à la question du jour
La coopérative Cooperl, numéro un du porc en France, sera de
nouveau absente demain de la séance de cotation du marché du porc breton qui
fixe le prix de référence national, a affirmé mercredi son président Patrice
Drillet.
"On ne change
pas d'idée tous les jours", a déclaré M. Drillet, dont la coopérative
était déjà absente du marché lundi, jugeant trop cher le prix du porc à 1,40
euro le kilo, fixé avec le gouvernement à la mi-juin.
"Avec le prix d'1,40 euro exigé par l'État français, 0,28 euro séparent aujourd'hui le cours français du cours allemand, 0,38 euro du cours hollandais", a en outre expliqué la Cooperl dans un communiqué diffusé ce matin. "Aujourd'hui, la coopérative augmente ses pertes à chaque fois qu'elle achète au MPB".
"On est conscients que ça pose des problèmes, mais on est surtout conscients que si on ne fait rien, c'est la filière entière qui s'expose à une paupérisation dans les mois qui viennent", a dit M. Drillet".
"Chaque semaine,
la coopérative (Cooperl), achète et abat 110.000 porcs: 100.000 proviennent des
adhérents de la Cooperl et ceci ne change pas et 10.000 proviennent du marché du porc breton. C'est
ce volume marginal qui n'est plus acheté par la coopérative", a-t-elle
réexpliqué dans son communiqué ce matin.
Les industriels de la viande engagent un bras de fer sur le
prix du porc. Nous attendons vos commentaires et vos avis.
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