Toulouse : une jeune femme retrouvée morte

Découverte macabre dans un appartement du centre de Toulouse. Dans la nuit de lundi 3 à mardi 4 août, les pompiers ont retrouvé le corps d'une jeune femme, âgée de 23 ans selon La Dépêche du Midi. Le parquet a infirmé de premières informations ayant indiqué e corps de la jeune femme avait été démembré. "Le corps est très abîmé, en état de décomposition mais il n'a ni démembré ni découpé", a-t-on indiqué, précisant que "l'hypothèse d'un homicide volontaire" était privilégiée.

La victime n'avait pas donné de nouvelles depuis 15 jours

Les pompiers ont découvert le corps dans une pièce qui avait été calfeutrée de l'extérieur, selon le quotidien toulousain. Le corps avait été placé dans une malle en plastique, les jambes de la victime ayant été découpées sans doute pour pouvoir mettre plus facilement le corps dans la malle.  Un jeune voisin qui a requis l'anonymat a indiqué qu'il était présent lundi soir et avait rencontré la mère et une amie de la locataire de l'appartement, situé au troisième et dernier étage d'un immeuble de la rue Merly, près de la basilique Saint-Sernin, haut-lieu touristique de la ville dans le nord de Toulouse. Les deux femmes s'inquiétaient de ne pas avoir de nouvelles de la jeune victime depuis 15 jours, alors qu'elle était active sur les réseaux sociaux. Son portable était éteint. Ne pouvant entrer dans l'appartement, les proches ont donc contacté les pompiers qui sont entrés par le velux, a expliqué ce témoin.

En voyant les policiers emporter le corps mardi matin, un autre témoin du voisinage a jugé que "le corps ne correspondait pas aux proportions de la personne, qui était plutôt grande". Selon ce jeune homme qui ne l'avait croisé à deux reprises "que quelques secondes", la locataire de l'appartement a "le profil d'une étudiante" d'une "vingtaine d'années", ce que confirme le voisin d'immeuble, qui l'a décrite avec des cheveux châtains foncé : "Une Française toujours habillée en noir, jolie, sociable". "Qui voudrait faire ça à une fille aussi gentille", s'est-il demandé ? C'était "une étudiante en langues étrangères appliquées à l'Université du Mirail (Toulouse), a-t-il ajouté. Mais elle avait arrêté ce cursus "pour faire de l'histoire de l'art et de l'archéologie". Selon lui, elle habitait l'immeuble depuis près d'un an.

Deux policiers étaient en faction mardi midi devant l'entrée de l'immeuble, en barrant l'accès. Une fourgonnette était en stationnement. Selon les agents, "la police judiciaire était toujours sur place" en milieu de journée et travaillait dans "un studio où il y a beaucoup de choses entassées". Le studio a ensuite été placé sous scellés.

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