Tanguy Pastureau : Mélenchon, le candidat quinoa

Mélenchon, on a l’impression de le connaître par cœur, c’est notre papi bougon, tout le temps à mâcher son fiel entre ses chicots moisis. A chaque élection, les sondages lui prédisent 17% mais au final il fait 9, alors il enrage et se venge en arrachant la tête d’une poupée vaudou à l’effigie de Pierre Gattaz.

Quand on pense Mélenchon, on pense Fête de l’Huma, où tous les ans il discute avec les 4 derniers communistes du Pas de Calais, c’est comme des ficus, sauf qu’on les arrose à la Suze. Bref, Mélenchon est au glamour ce que le pape François est au plan à trois dans une boite bi, une sorte d’antithèse. Si Mélenchon était un animal, ce serait un vieux chat furieux de ne plus être assez souple pour se lécher les parties tout seul et contraint d’attendre qu’on lui mette un coup de lingette.

Une perte de poids... dans les sondages

Bref, notre Hugo Chavez made in France sait qu’il doit faire envie, tel une danseuse à Pattaya qui voit arriver le groupe de touristes du 9.3. Benoit Hamon, Montebourg, deux beaux gosses à la voix de panda en rut, sont arrivés dans la campagne, avec le même programme que lui, ils sont allés sur Mélenchon2017, ont tout pompé, et font rêver les filles qui aiment Che Guevara mais pas les poils.

Mélenchon, 65 ans, s’est donc livré à Gala, magazine où d’habitude on voit Céline Dion avec ses gosses qui ressemblent à Mowgli, et il affiché sa nouvelle silhouette, fini le bidon et les bajoues qui pendent, il a déjà perdu 5 kilos, on dirait Kate Moss si elle tournait aux hormones mâles. Si Mélenchon perd du poids, c’est bien sûr en vue de la présidentielle.