Tanguy Pastureau : l'indispensable réforme du clavier AZERTY

Nos ministres hibernent, car c’est l’hiver. Ainsi Manuel Valls était hier à la Fnac d’Évry, à la cool, pour dédicacer son livre, grâce à l’état d’urgence, qui va durer jusqu’à l’attaque de la France par des poules avec des dents, il a fait mettre aux fers tous ceux qui ont préféré acheter le bouquin de Juppé. L’ouvrage de Valls, qui s’appelle L’exigence, est un recueil de ses discours après les attentats de janvier et novembre 2015, donc si vous n’avez pas la pêche, ne le lisez pas, à côté Rémi sans famille c’est la féria de Dax.

Macron, lui, végète en Suisse, à Davos, au Forum économique mondial, où il tente de faire convulser à distance Martine Aubry, en attaquant ses 35 heures. Lui est pour les 70 heures par semaine payées 3 et pour l’ouverture des magasins 25h/24, Pierre Gattaz en comparaison est un trotskiste de base.

Quant à Hollande, il a inauguré hier à Colmar un musée, auquel il a offert une antiquité, Laurent Fabius. Bref, on nous dit qu’on est en guerre, pourtant nos dirigeants semblent avoir la même vie molle que les hippies à Woodstock en 69, les poils en moins. Seule Fleur Pellerin, fier petit soldat dans un monde de glandeurs, continue à œuvrer, et elle a annoncé une réforme qui marquera le quinquennat, celle du clavier Azerty, ensuite ils s’attaqueront au fil des téléphones fixes qui s’enroulent sur eux-mêmes.

Le ministère de la culture a en effet pondu un rapport, et il est sans appel, à côté le scandale de la boule de souris qui s’encrasse c’est rien du tout, le clavier Azerty, dit le rapport, ne permet pas d’écrire français normalement. C’est à cause de lui que Baptiste Giabiconi met un seul "f" à "kiffer", que Benzema écrit à Valbuena "aboule le blé" sans accent aigu à "blé".  Mais que reproche le ministère au clavier Azerty ?