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            Un enseignant a été agressé au couteau alors qu'il faisait cours à Aubervilliers. (illustration)
Crédit : GERARD JULIEN / AFP
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Sept hommes ont été condamnés mercredi 10 juin à des peines allant de quatre de mois prison avec sursis à un an de prison, dont la moitié avec sursis, pour une rixe entre supporters avant le match opposant le Paris FC au Red Star, comptant pour la 5e journée du championnat de National (3e division). Ces peines ont été assorties d'amendes allant de 500 à 800 euros, ainsi que d'interdictions de stade pour trois ans. Une obligation de pointer au commissariat lors de certains matchs a par ailleurs été prononcée à l'encontre de deux des condamnés. Le tribunal correctionnel de Paris n'a pas suivi les recommandations du parquet, qui avait requis des peines plus lourdes allant jusqu'à 12 mois ferme.
Un violent affrontement avait éclaté dans le 13e arrondissement le 5 septembre 2014, impliquant une cinquantaine d'hommes avant la rencontre entre le PFC et le Red Star, disputée au stade Charléty.
Des "ultras" du Red Star, dont nombreux sont réputés proches du mouvement antifasciste, avaient alors subi une attaque en règle 
menée par un groupe munis de béquilles, de fumigènes et de bouteilles. Certains 
assaillants scandaient "PFC hooligans", tandis que d'autres effectuaient des saluts nazis. Au moins 
quatre blessés sont dénombrés, tous du côté des supporters du Red Star, dont deux se verront prescrire 
des incapacités totales de travail de deux et trois jours. Aucun ne s'est 
constitué partie civile.
Après la rixe, un cliché de 14 personnes paradant visages masqués avec une écharpe du Red Star volée à l'un des supporters du club de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) était publiée sur internet.
Le prévenu le plus lourdement condamné, âgé de 24 ans, avait reconnu avoir 
rédigé et diffusé sur internet un communiqué signé des "infâmes" du PFC, qui 
compte dans ses rangs d'anciens ultras du PSG. Le texte évoquait une "rivalité 
francilienne" et avertissait: "Si vous avez l'intention de porter plainte (...) 
nous aussi on viendra à six heures du matin faire toc toc".
Une "menace très claire envers ceux qui porteraient plainte", même si ces 
faits n'ont pas été poursuivis, avait souligné la présidente à l'audience le 8 
avril. L'avocat du principal prévenu, Me Thibault de Montbrial, avait souligné que 
lors de ces "fights" entre ultras, "on prend bien soin de ne s'attaquer qu'entre 
pairs", "on se bastonne allègrement, mais entre soi".
    
    
    
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