Ancien chef du service météo de France 2, Philippe Verdier a récemment été licencié du service public après avoir publié un livre, Climat investigation, en octobre dernier relativisant le réchauffement climatique, et critiquant la COP21 qui se tient actuellement au Bourget. Alors qu'il aurait dû couvrir sa quatrième conférence sur le climat pour France 2, il a finalement été recruté par l'antenne française de Russia Toda pour une série de chroniques sur le sujet.
Il dénonce avec ironie le fait de pouvoir parler plus librement en France sur une chaîne pro-Poutine que sur une chaîne française. Malgré tout, il souhaite revenir sur France 2 et va attaquer son ancien employeur aux prud'hommes afin de faire annuler son licenciement et être réintégré. En attendant, outre ses chroniques sur la chaîne russe, "la prochaine destination pour moi c'est le Pôle Emploi" confie-t-il.
Un tribunal des prud'hommes peut tout à fait décider dans quelques mois ou dans quelques années que je retrouve mon poste à France 2, moi c'est ce que je souhaite et c'est ce que j'attends, pas un chèque
Philippe Verdier
Sa première intervention sur la chaîne russe ce lundi matin 30 novembre fut marquée par une critique des experts du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Se défendant une nouvelle fois d'être climato-sceptique, il déplore pourtant "ne pas attendre "grand-chose" de cette COP21, où les thèmes abordés seront très nombreux, à l'image de la question du changement climatique, "fourre-tout" selon lui.
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