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Pascal Praud : "Guy Béart est immortel"
REPLAY / ÉDITO - Le journaliste rend hommage au chanteur de 84 ans qui fera ce week-end ses adieux à la scène lors d'un concert à l'Olympia, à Paris.
"Je voudrais changer les couleurs du temps, changer les couleurs du monde", chantait Guy Béart en 1974. "Guy Béart est immortel. D'ailleurs, je reviendrai danser chez Temporel un jour ou l'autre", lance Pascal Praud.
L'eau vive date de 1958. "Ma petite est comme l'eau...." Tous les écoliers apprenaient la chanson. "Des paroles simples, des mélodies faciles, la poésie du quotidien", décrypte le journaliste.
"Qu'on est bien dans les bras d'une personne du sexe opposé. Qu'on est bien dans ces bras-là" : la romance Qu'on est bien date aussi de 1958, bien avant le mariage pour tous.
Des paroles simples, des mélodies faciles, la poésie du quotidien
Pascal Praud
"Jean Ferrat chantait Potemkine. Léo Ferré attaquait le bourgeois. Jacques Brel attendait Madeleine. Et Béart chantait des chansons, comme Prévert écrit des poèmes troubadour en guitare", rappelle Pascal Praud.
"Plus joyeux que Georges Brassens, moins star que Gilbert Bécaud, moraliste parfois", note-t-il. "Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté", chantait Béart.
À 84 ans, il a à son actif des centaines de succès. "Il a aussi une fille, qui s'appelle Emmanuelle, mais que je veux toujours appeler Manon", ajoute Pascal Praud, qui lance "Manon, je t'aime Manon !"
"Béart, dernier récital à l'Olympia samedi. Il n'y a plus d'après à Saint-Germain-des-Prés, plus d'après-midi, plus d'après-demain", conclut le journaliste, citant les paroles de la chanson Il n'y a plus d'après.