Nicolas Domenach : "Macron et Mélenchon sont d'accord pour taper sur les journalistes"

"C'est vous qui foutez le bordel !", a lancé le Emmanuel Macron. Nicolas Domenach note : "Nous, journalistes, serions responsables du bastringue suscité par ses déclarations". Et d'ajouter : "Tous ces journalistes qui font le trottoir ne sont que des marcheuses qui tapinent en quête de barouf pour vendre du scandale". S'adressant à Yves Calvi, et dans une référence à une séquence du film Un singe en hiver, il lâche : "À la tête de votre bobinard, vous êtes le successeur de Lulu la Nantaise, une blonde comac, qui tenait les Volets rouges à Bien Hoa".

Ainsi, à l'instar de cette mère abbesse, "nous servons du brutal, du vitriol, une drôlerie qui ne contribue pas du tout à élever notre âme, et notre esprit comme le souhaiterait le président de la République, mais aussi son principal opposant, Jean-Luc Mélenchon", raille le journaliste.

"On doit entendre leurs critiques, même si c'est injuste", plaide Nicolas Domenach. "Par exemple, lorsque Jupiter-numéro-un-Macron tonne : 'Les journalistes ne parlent que d'eux, pas des français', il ne doit pas écouter RTL, mais aussi quelques autres radios, soyons justes", affirme-t-il. Il enchaîne : "Pourtant, Jupiter-deux-Mélenchon, du bord opposé, fait tomber la même foudre : 'Les médias parlent des médias dans les médias à propos des médias'". Et il enchaîne : "Les journalistes veulent créer des événements, et non rendre compte de ceux qu’il leur est proposé d’observer".

"L'un et l'autre vont développer sur le Net  leurs propres médias pour parler 'des vrais problèmes qui touchent vraiment les vrais gens'", fait remarquer le journaliste, qui conclut : "Ils diront enfin tout le bien qu'on doit impérieusement penser d'eux. Et en plus, avec de la tendresse bordel !"

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