Neuf ans après la mort non élucidée de sa fille, elle écrit à son assassin

La mère de Gaëlle Fosset, tuée de 66 coups de couteau en avril 2007, a publié une lettre poignante sur les réseaux sociaux.

Sylvie Fosset, la mère de Gaëlle Fosset, tuée de 66 coups de couteau en avril 2007

Crédit : RTL / Frédéric Veille

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Dans l’appartement des époux Fosset, les photos de leur fille Gaëlle sont sur tous les murs, sur presque chaque meuble. Son souvenir aussi est bien présent. "Chaque jour nous pensons à elle, chaque jour depuis qu’elle a été sauvagement assassinée alors qu’elle n’avait que 21 ans", explique Sylvie sa maman. C’est en effet le 27 avril 2007 que Gaëlle Fosset a été découverte morte, à demi dénudée, dans sa maison de Saint-Germain- la-Campagne (Eure), qu’elle partageait avec son compagnon.

Ce dernier avait été rapidement mis hors de cause. Six mois après les faits, un voisin sera interpellé mais finalement relâché un an et demi plus tard, faute de preuve. Il est depuis placé sous contrôle judiciaire. Depuis, et selon les parents de Gaëlle, l’enquête piétine.

Neuf ans après, l'assassin n'a toujours pas été retrouvé

Alors Sylvie vient d’écrire une lettre ouverte à l'assassin de sa fille qui neuf ans après, n’a toujours pas été retrouvé. "Il y a longtemps que je voulais vous écrire, car je pense très souvent à vous, nous nous connaissons si peu et pourtant vous faites partie de ma vie, vous êtes dans toutes mes pensées, écrit-elle sur la page Facebook en l'honneur de sa fille. Souvent j'ai envie de vous tuer, mais pour quelques instants seulement, je ne voudrais pour rien au monde être comme vous, même si je débarrassais la société d'un assassin", poursuit-elle.

Nous ne lâcherons jamais pour connaître la vérité

Sylvie, mère de Gaëlle Fosset

"Notre vie a été brisée et je ne supporte pas que l’assassin de ma fille soit en liberté, explique Sylvie. Alors j’ai décidé de lui écrire pour qu’il sache que nous ne lâcherons jamais pour connaître la vérité". Les parents de Sylvie Fosset conseillé par Me Hugues Vigier du barreau de Rouen, espèrent que cette lettre portera ses fruits "car j’ai nullement envie qu’un jour la justice me dise que le dossier est clos ou qu’un non lieu soit prononcé", confie Sylvie.

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