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Nancy : un braqueur de banque parfait sosie de Gad Elmaleh dans "Chouchou"

Un homme de 42 ans est jugé pour le braquage d'une banque en 2013. Il était déguisé en femme et ressemblait au personnage du film "Chouchou" joué par Gad Elmaleh.

La police est intervenue (illustration)

Crédit : ERIC PIERMONT / AFP

La rédaction numérique de RTL

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Une affaire de braquage de banque se retrouve devant les assises de Nancy cette semaine. Les faits remontent à juin 2013, quand un homme de 42 ans, déguisé en femme, s'introduit dans une agence d'un centre commercial à Vandoeuvre-lès-Nancy. Confondu par des images de vidéosurveillance, le braqueur était le parfait sosie de Chouchou, le personnage du film joué par l'humoriste Gal Elmaleh.

"On avait appelé ce dossier Chouchou", explique ainsi le chef de la brigade criminelle de la PJ de Nancy venu témoigné au tribunal, rapporte L'Est Républicain. "C’est vrai que sur les photos, on dirait Gad Elmaleh dans le film", acquiesce la présidente. Mais il s'agit bien de la seule note d'humour dans cette affaire qui pourrait mener le braqueur derrière les barreaux jusqu'à la fin de ses jours.

Une dette de drogue et des menaces

Multirécidiviste, l'homme a déjà été condamné pour le braquage en 1996 de sept banques à Vandoeuvre, dont celle du centre commercial. Une employée était déjà là à l'époque. "J’ai eu peur, c’était comme dans un cauchemar. Je me suis dit que ce n’était pas possible. Encore une fois. J’ai cru que j’allais mourir", dit-elle. Le braqueur, qui repart avec plus de 21 000 euros de butin, est interpellé cinq jours plus tard.

En difficulté financière, sans travail et sans aide sociale, le malfaiteur avait une dette de 25 000 euros envers des dealers de stupéfiants, pour lesquels il servait de planque. Mais sa cave, où il dissimulait la drogue, aurait été cambriolée . "J’ai accepté cette drogue car je n’en pouvais plus. Et c’est parce que je tenais à ma compagne que je suis passé à l’acte. C’est pour sa sécurité, en fait. On m’avait menacé. Moi et elle. Et je ne voulais pas qu’elle soit au courant de ce que je faisais", explique le prévenu à la barre.

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