Plus de deux ans après les tueries de Mohammed Merah, le nom de l'ancien ennemi public numéro 1 refait surfait. Le terroriste aurait participé à un braquage entre deux assassinats.
Les faits remontent à la nuit du 16 au 17 mars 2012, à peine plus de 24 heures après avoir tué de deux militaires à Montauban, et trois jours avant la mort de 3 enfants et d'un adulte dans une école juive de Toulouse.
Trois hommes, armés et cagoulés, se sont introduit de force au domicile d'un bijoutier, sur la commune de L'Union, dans la banlieue de la ville rose. Les suspects se sont emparés de nombreux bijoux, pour une valeur d'environ 200.000 euros.
Le lien avec Mohammed Merah va se faire bien plus tard, grâce à une douille de 11.43 retrouvée sur place, le calibre qui était la signature du tueur au scooter, mais aussi par des billets de banque, retrouvés dans sa voiture après sa mort. Ces billets sont bien ceux donnés par un receleur aux braqueurs de la bijouterie qui ont revendu leur marchandise, pour 10.000 euros seulement. Les empreintes digitales sont formelles.
Mais l'implication de Mohammed Merah reste impossible à prouver, puisqu'aucune trace d'ADN n'a été retrouvée, il n'existe pas non plus de vidéo.
Ses deux complices ne sont pas encore identifiés, et la police judiciaire a du mal à croire qu'ils ne savaient pas que Merah était en train de préparer les actes terroristes qui allaient marquer la France.
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