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Mal de dos au volant : les mauvais gestes à éviter
REPLAY - De nombreux automobilistes souffrent de grosses douleurs au dos lorsqu'ils passent des heures au volant. En cause, une mauvaise position de conduite.
Christophe Bourroux
Crédit : Rigondeaud Damien
Vous serez très nombreux dès aujourd'hui, et ce week-end sur les routes pour les départs en vacances. On pense d'abord aux grosses douleurs des conducteurs qui vont passer des heures au volant, comme le mal de dos. Sur ce point, réglons d'abord leur compte à deux très mauvaises positions qui sont hélas adoptées par beaucoup d'automobilistes.
D'abord, il y a la position "nez dans le guidon". On est très près du volant, le dos très droit, les bras et les jambes pliées presque à angle droit. Cette position est mauvaise parce qu'on est trop crispé, trop tendu, et donc on se fatigue très vite.
Ni "nez dans le guidon", ni "pilote de F1"
Ensuite, autre position à prescrire, celle dite du "pilote de F1". Elle ressemble un peu à celle des Alonso ou Hamilton : le corps est très allongé, très bas dans la voiture, avec les bras et les jambes très tendues. Cette position fonctionne quand on est un athlète de haut niveau, comme un pilote de Formule 1, et qu'on a une voiture qui a été conçue pour être conduite de cette manière. Mais elle génère fatigue et imprécision avec une voiture et un conducteur normaux.
Il faut adopter une position équilibrée et sûre, avec un dossier de siège incliné à environ 110 degrés par rapport à l'assise, et un angle entre le bras et l'avant-bras compris entre 90 et 120 degrés. Ajustez la hauteur du siège pour que votre regard soit au milieu de l'espace formé par le haut du volant et le bas du rétroviseur intérieur.
Dernier conseil, qu'il faut toujours rappeler : les mains sont à 10h10, c'est-à-dire de chaque côté du volant au-dessus de l'axe de celui-ci. Ces fameuses mains ne doivent pas se croiser !
