Les garagistes devront bientôt proposer des pièces détachées d'occasion
À partir du 1er janvier 2017, les professionnels seront tenus de proposer des pièces de rechange d'occasion qui auront été au préalable démontées dans des centres agréés.
À partir du 1er janvier prochain, si vous vous présentez chez votre garagiste pour faire réparer un feu arrière, un capot ou une pare-choc, par exemple, il devra obligatoirement vous donner le choix entre un modèle neuf ou le même mais d’occasion. De quoi soulager une facture de plus en plus lourde. Un automobiliste français débourse en moyenne 700 euros par an pour les réparations. Car les prix de la main d'oeuvre et des pièces ne cessent de grimper.
On estime, du côté du ministère de l'Énergie et de l'Environnement, que cela pourrait se traduire par une baisse conséquente sur votre facture. Exemple : comptez en moyenne une centaine d'euros pour un feu arrière d'une petite citadine qui a déjà quelques années au compteur. En occasion on peut en trouver dès 50 euros, soit moitié moins cher. En moyenne, la réduction est de 50% entre un modèle neuf et un autre d'occasion.
Toutes les pièces ne sont pas concernées
Ces pièces d'occasion proviennent de la casse, rebaptisée "centre de véhicule hors d’usage". On en compte 1.700 agrée sur tout le territoire. Les pièces sont démontées, vérifiés et tracées. Mais attention cela ne concerne pas toutes les pièces de votre voiture. Si c'est pour un pare-choc, une portière, un siège, un capot, un moteur, une boite de vitesse, pas de problème.
En revanche, les garagistes ne pourront pas vous proposer d'occasion des organes de sécurité aussi sensibles que plaquettes de frein. Mais rien ne vous empêche d'attendre janvier pour réaliser de belles économies. De nombreux sites Internet vous proposent déjà ce service avec des réductions pouvant aller de 50 à 90%.
