Les constructeurs se battent pour participer aux 24 Heures du Mans

Les constructeurs se battent pour être sur la piste des 24 heures du Mans et faire rouler leurs bolides à 350 kilomètres/heure. Cette année face à Porsche, Audi et Toyota, Nissan revient après seize ans d'absence sur le circuit. Cette rivalité est sur fond de batailles technologiques, puisque la nouvelle réglementation impose, depuis l'année dernière, une baisse de 30% de la consommation de carburant.

De quoi faire bouillir le cerveau des ingénieurs, pour la mise au point des moteurs hybrides que l'on retrouvera certainement dans nos voitures de tous les jours dans quelques années.

Beaucoup d'innovations automobile sont nées au Mans. Ce circuit d'un peu plus de 13 kilomètres de long est un véritable laboratoire grandeur nature, où ont été inventées, mises au point et testées des dizaines de nouvelles technologies et non des moindres.

C'est ainsi grâce aux 24 Heures qu'ont été inventés les phares anti-brouillard en 1926. Mais aussi les bandes blanches sur les routes - enfin jaunes à l'époque, c'était en 1933. Citons encore les freins à disque, grâce à Jaguar en 1953.

91 millions d'euros dans les caisses chaque année

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C'est aussi pour les constructeurs une pub mondial. Remporter cette course, et c'est aussitôt une caisse de résonance mondiale. À tel point qu'il y a trois ans, le National Geographic classait l'événement sarthois "numéro un des événements sportifs dans le monde" en terme de notoriété, devant les Jeux Olympiques et la Coupe du monde de football. Excusez du peu...

C'est aussi une retombée directe pour la région. Entre la billetterie, les droits télé et les nuits d'hôtel, pas moins de 91 millions d'euros atterrissent chaque année dans les caisses du circuit et de la Sarthe.

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