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Le retour du débat sur les crèches de Noël
REPLAY / INVITÉS RTL - A un mois du 25 décembre, la question de la présence des crèches de Noël dans les mairies a resurgi.
Marc-Olivier Fogiel
On refait le monde avec :
- Christine Ockrent
- Yves Thréard
- Ivan Levaï
- Gaspard Koenig
Dans moins d'un mois, c'est Noël et le débat sur les crèches de Noël a été relancé. Cette tradition est-elle compatible avec la laïcité ? "Si on pouvait nous épargner un conflit de plus, totalement inutile... Franchement à quoi ça sert ? On a d'autres problèmes", déplore Christine Ockrent, qui se dit finalement pour une tolérance.
"On est dans un pays de tradition judéo-chrétienne", rappelle Yves Thréard. "Le sapin est une tradition catholique. Il est dans toutes les villes de France, à ce moment là, rasons les sapins !", s'emporte l'éditorialiste du Figaro, qui préférerait que les politiques s'occupent des vraies questions.
Il n'y a que les intellectuels que ce débat amuse.
Gaspard Koenig, directeur du think tank GenerationLibre
Gaspard Koenig se prononce pour une décision locale, rappelant que la fête au cœur de l'hiver remonte à une tradition païenne. "Il n'y a que les intellectuels que ce débat amuse. Les musulmans ne se sont jamais plaints des crèches", relève-t-il.
Alors que les chiffres du chômage ont été annoncés ce jeudi, le directeur de GenerationLibre résonne par l'absurde : au vu de l'augmentation continue, "la hausse va à un moment s'arrêter, quand on sera tous chômeurs".
"Ce chômage ne baissera jamais car les politiques économiques dans ce pays sont les mêmes depuis 30 ans", reprend-il, sérieux. Il cite l'exemple des pays scandinaves et du Royaume-Uni, qui a un chômage résiduel à 5,4 %. "Il y a des choses qui marchent", insiste-t-il.
"La demande est plus faible que jamais en France. Ce n'est pas le gouvernement qui peut employer, il peut colmater", défend Ivan Levaï. Yves Thréard se veut pourtant optimiste : "L'état d'esprit des Français, des jeunes, fait que de plus en plus d'entre eux ne sont plus du tout dans cet état d'esprit où ils attendent tout de l'employeur, de l'Etat". La jeune génération a selon lui une envie d'indépendance, d'entreprendre, d'expatriation. "Peut-être que le salut du marché de l'emploi en France viendra de ces gens-là."
