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Le ravisseur de Berenyss a-t-il un parcours de prédateur ?
REPLAY - En raison de la méthode d'enlèvement utilisée, les enquêteurs cherchent désormais à savoir si le ravisseur présumé de Berenyss est un récidiviste en fouillant dans son passé.
Confondu par son ADN retrouvé sur les vêtements de la petite Berenyss enlevée jeudi dernier, l'homme suspecté de l'avoir enlevée est toujours en garde à vue où il continue de nier les faits selon le procureur qui le décrit "dans le déni complet". Interpellé mardi matin dans la Meuse non loin de Verdun, cet agriculteur père de famille de 48 ans a déjà eu affaire aux autorités qui grâce aux détails révélés par la fillette vont creuser la piste de son passé.
Berenyss a en effet révélé des détails précis et précieux pour les enquêteurs qui ont aussi saisi très largement tout ce qui peut être analysé dans la maison du suspect. Le général Véchambre, qui commande les gendarmes de Lorraine, est interpellé par la méthode du ravisseur qu'il décrit. "Cette méthode d'approche qui cherche à amadouer doucement, gentiment, une enfant en lui proposant des bonbons puis après en la faisant monter dans sa voiture en étant très sympathique en lui racontant un peu sa vie avec des détails qui sont complètement faux jusqu'à aller dire qu'il travaille dans une usine de bonbons".
Recouper avec des disparitions antérieures
Les enquêteurs vont donc se plonger dans l'histoire du suspect et fouiller méthodiquement son passé afin de déterminer s'il a ou non un parcours de prédateur. "On va surtout chercher éventuellement à faire un lien avec des signalements récents ou qui ont quelques années sur l'ensemble du secteur et des départements alentours", reprend le chef de la gendarmerie de la région.
Les avocats des parents d'Estelle Mouzin, disparue en 2003 en Seine-et-Marne ont demandé des vérifications dans le cadre de cette enquête.
