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Layvin Kurzawa victime d'un chantage à la vidéo
Des individus, interpellés, ont réclamé 100.000 euros à l'international français, défenseur du PSG, qui aurait été filmé en train de critiquer Didier Deschamps.
Laywin Kurzawa sous les couleurs de l'équipe de France le 31 août 2017
Crédit : FRANCK FIFE / AFP
Nouvelle affaire de tentative d'extorsion dans le football français. Après Mathieu Valbuena, c'est au tour de Layvin Kurzawa d'être embarrassé par une vidéo. Celle-ci n'a, cette fois, rien de sexuel. Le latéral gauche français du Paris Saint-Germain, qui n'est pas au meilleur de sa forme sportive, a été filmé en train de critiquer sévèrement Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France. Les maîtres-chanteurs lui ont réclamé 100.000 euros.
Tout cela s'est passé lors de ce qui devait être une banale soirée entre amis, selon une information d'Europe 1 confirmée auprès de RTL. Détendu dans un bar à chicha, le mois dernier à Paris, Laywin Kurzawa se met à étriller le patron des Bleus avec des mots assez assez crus.
Jamais, à ce moment-là, il n'imagine être filmé en secret par l'un des proches qui l'entourent. Quelques jours plus tard, il reçoit le coup de fil des maîtres-chanteurs qui demandent 100.000 euros, en menaçant de diffuser la vidéo.
Plusieurs interpellations
Layvin Kurzawa a deux réflexes. Il appelle Didier Deschamps pour le prévenir, selon nos informations. Le champion du monde 98 aurait été très compréhensif, reconnaissant qu'il peut être normal de tacler son entraîneur.
Aussi, le joueur n'hésite pas à prévenir rapidement la police. L'affaire est tout de suite prise très au sérieux. Ce sont les enquêteurs de l'Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO), spécialisés dans le grand banditisme, qui s'occupent du dossier.
Comme dans l'affaire de la "sextape" de Mathieu Valbuena, un policier se fait alors passer pour un intermédiaire, afin de se mettre en contact avec les suspects et faire croire que les 100.000 euros vont être payés. Grâce aux écoutes, les malfrats sont repérés. Les policiers procèdent alors à cinq interpellations. Les deux principaux protagonistes sont, aujourd'hui, en prison.
