La traditionnelle casquette de gendarme laisse place au "bonnet de police"

Dans les rangs de la gendarmerie, l'uniforme est sur le point de changer. Au revoir la casquette de service, place désormais au calot. Selon L'Essor, revue mensuelle de la gendarmerie nationale, la direction générale de la gendarmerie a annoncé la fin de la distribution de la casquette de service au profit du calot. "Le port du bonnet de police devient la norme avec les tenues de service. Le port du bonnet de police est élargi aux tenues de ville qui ne prévoient pas la vareuse", explique une note reprise parle journal spécialisé. 

La casquette avait trouvé sa place dans l'uniforme des gendarmes en 2002. Elle avait succédé au traditionnel képi de service dont les détails différaient en fonction des grades et échelons. Souple, bleu marine, en coton polyester élasthanne et unisexe, la coiffe avait été créée par deux stylistes français.

"Une casquette pas trop hip-hop"

"Il fallait une casquette qui ne fasse pas trop hip-hop ou base-ball et qui ne ressemble pas à celle des guérilleros sud-américains ou des policiers français", avait expliqué Jean-Marc Ferret, l'un des stylistes missionnés, dans un article de Libération publié en 2002. La casquette arborait une broderie reprenant le sigle de la gendarmerie. Après avoir été porté durant quinze ans, ce couvre-chef tire donc sa révérence. 

Désormais, les forces de l'ordre devront porter le "bonnet de police". Pour reprendre la définition du ministère de la Défense, ce couvre-chef "se compose du fond, aussi appelé fesses, du calot, d’un bandeau et éventuellement d’un passepoil sur le pourtour du bandeau". Comme le signale L'Essor, "le choix du bonnet de police semble rapprocher la Gendarmerie de sa tradition militaire". Car dès le 18e siècle, cet accessoire s'était imposé dans le bardage des soldats français. 

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