Soixante-dix ans après le droit de vote des femmes, la longue bataille de la parité leur a permis de commencer à accéder aux responsabilités, mais force est de constater qu'en l'absence de contraintes fortes, elles restent sous-représentées dans la sphère politique.
Le 21 avril 1944, à la suite d'un amendement du communiste Fernand Grenier, l'ordonnance portant sur l'organisation des pouvoirs publics à la Libération accordait aux femmes le droit de voter et d'être élues... près d'un siècle après les hommes.
En 1993, elles ne sont que 5,7% à siéger au Parlement, à peine plus qu'au sortir de la deuxième Guerre mondiale. "On a assisté entre 1945 et les années 1990 à une baisse permanente du nombre de femmes élues à l'Assemblée nationale", relève aussi Françoise Picq, spécialiste de l'histoire du féminisme.
"La persistance de la sous-représentation des femmes en politique a alors été interprétée comme le signe que des blocages structurels perduraient", souligne Réjane Sénac.
Pour contrer cette tendance, la France est le premier pays à adopter une législation se fondant sur le principe de parité. La Constitution est révisée et une première loi, en 2000, contraint les partis politiques à présenter un nombre égal de femmes et d'hommes lors des scrutins de liste. Depuis, de nombreuses législations, de plus en plus contraignantes, sont venues réformer les scrutins.
Selon le Haut conseil à l'égalité, à la différence de mesures purement incitatives, les contraintes légales fortes sont seules de nature à garantir la parité. "Quand la loi n'oblige pas, le temps ne suffit pas et il n'y a pas de réelle évolution", affirme Danielle Bousquet, sa présidente. "Pour autant, les lois ne vont pas encore assez loin, il faudrait être dans la contrainte absolue", estime-t-elle.
Si les scrutins de liste favorisent la parité, les têtes de liste sont en effet encore majoritairement masculines: 83% aux dernières municipales. Et 95% des présidents de conseil généraux, 73% des députés et 78% des sénateurs sont des hommes.
Invitée de RTL Midi à 13h10 : Florence Montreynaud, historienne, Fondatrice des Chiennes de garde.
Le conseil général du Loiret a décidé de faire appel aux médecins retraités du département afin de pourvoir les postes vacants au sein de ses services, a annoncé le président du conseil général Eric Doligé (UMP).
Loiret emploie actuellement 12 médecins au lieu des 25 qui seraient nécessaires pour assurer les consultations des nourrissons, l'évaluation des personnes âgées ou handicapées ou encore des visites médicales dans les écoles.
"Nos besoins sont en progression, la population vieillit et nous ne parvenons pas à recruter en raison de la désertification médicale. Pour éviter d'aggraver la pénurie, nous avons décidé de nous tourner vers les retraités, en coopération avec le conseil de l'ordre", a précisé Eric Doligé.
Le Loiret, qui devrait voir sa population médicale en activité baisser de 3,4% jusqu'en 2018, compte environ 500 médecins libéraux retraités ou en activité partielle, qui recevront tous une plaquette du conseil général accompagnée d'une lettre d'explication.
Le département leur propose soit des vacations payées 45 euros de l'heure, soit des contrats à temps partiel ou à plein temps, rémunérés au maximum 3.800 euros brut par mois, plus une prime de 1.500 euros.
Pénurie de profs ou de médecins : faut-il faire appel aux retraités ? La
rédaction de RTL vous invite à voter et donner votre avis à la question
du jour.
L'UDI va proposer un "contre-pacte" de 80 milliards d'économies, a annoncé hier son président par intérim Yves Jégo, lors du grand Jury RTL/Le Figaro/LCI.
Interrogé sur le pacte de compétitivité et les 50 milliards d'économies proposés par le gouvernement, M. Jégo a reconnu que vouloir "faire des économies dans les dépenses publique (allait) dans le bon sens. Pas pour punir les Français mais pour dégager des moyens pour la compétitivité de nos entreprises".
"50 milliards d'économies, ce n'est pas suffisant. Nous présenterons mardi un contre-pacte, avec 80 milliards d'économies", a-t-il affirmé. Ce plan sera présenté lors d'une conférence de presse par Hervé Morin et Chantal Jouanno, lui-même étant ce jour-là "en campagne pour les européennes".
Yves Jégo qui s'est par ailleurs positionné contre le
gel du point d'indice des fonctionnaires. Il a en revanche proposé d'"augmenter le temps de travail
dans la fonction publique" pour faire des économies, de revenir à 39 heures, "un rythme d'une heure de plus chaque année, c'est-à-dire, on passerait à 36 heures l'année prochaine, 37 heures, puis 38 et 39 heures".
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