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Les Champs Élysées bouclés après l'attentat qui a frappé la capitale jeudi 20 avril 2017
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
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L'attentat sur les Champs-Elysées, qui a coûté la vie hier soir à un policier, a suscité l'effroi et perturbé les dernières heures de la campagne présidentielle, à deux jours du premier tour, un "rendez-vous démocratique" "que rien ne doit entraver" ont rappelé les autorités.
François Hollande a dirigé un Conseil de défense ce matin à l'Elysée, après avoir promis dans la soirée une "vigilance absolue" pour sécuriser la présidentielle. Plusieurs candidats ont annulé leurs déplacements prévus aujourd'hui.
Au cours de la fusillade, l'assaillant a été abattu après avoir blessé deux autres policiers, dont l'un grièvement par une balle qui a touché son bassin, ainsi qu'une touriste touchée par une balle au talon, a précisé une source policière.
L'attaque, qui a eu lieu vers 21H00, a été aussitôt revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), à l'origine de la plupart des attentats qui ont fait 238 autres morts depuis 2015 en France. Il s'agit de "Abu Yussef le Belge, et c'est un des combattants de l'Etat islamique", affirme un communiqué de son organe de propagande Amaq.
Or, selon des sources proches de l'enquête, l'assaillant est un Français de 39 ans, qui faisait l'objet d'une enquête antiterroriste.
Cela pose donc la question de savoir si l'EI a revendiqué l'attentat avec le nom de l'assaillant des Champs-Elysées.
D'autant qu'un avis de recherche visant un homme, portant le même prénom que celui de la revendication de l'EI, avait été transmis par les services belges "aux services français, hier", a annoncé vendredi le porte-parole du ministère de l'Intérieur.
L'homme s'est présenté dans la matinée dans un commissariat d'Anvers, a précisé Pierre-Henry Brandet peu après.
"L'identité de l'attaquant est connue et a été vérifiée", avait annoncé dans la soirée le procureur de la République de Paris, François Molins. Mais il s'est refusé à la dévoiler, pour ne pas gêner l'enquête ouverte par le parquet antiterroriste.
Cet homme, qui avait manifesté son intention de tuer des policiers, avait été arrêté le 23 février puis relâché le lendemain car la justice estimait qu'il n'y avait pas assez d'éléments pour révoquer sa liberté conditionnelle, selon des sources proches de l'enquête.
Il avait déjà été condamné en 2005 à quinze ans de réclusion pour tentatives d'homicide volontaire notamment sur un policier en Seine-et-Marne.
Trois membres de son entourage étaient entendus aujourd'hui selon une source judiciaire.
Une perquisition a été menée hier soir à Chelles, dans ce département, au domicile de l'assaillant, titulaire de la carte grise du véhicule utilisé pour l'attaque. L'homme semble avoir agi seul mais l'enquête s'attachera à déterminer s'il a bénéficié de complicités, a indiqué François Molins.
La présidentielle, très indécise, se tiendra sous le régime de l'état d'urgence, instauré dans la foulée des attentats du 13 novembre 2015.
"Rien ne doit entraver (le) rendez-vous démocratique" de la présidentielle, a déclaré vendredi le Premier ministre Bernard Cazeneuve.
L'attaque des Champs-Elysées peut-elle vous faire changer votre vote ? RTL vous invite à répondre à la question du jour.
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