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L'achat d'un véhicule diesel reste-il toujours avantageux ?
REPLAY - Depuis le début de l'année, les ventes de diesels chutent car de plus en plus montré du doigt. Faut-il abandonner cette motorisation au profit de l'essence, même si ça coûte moins cher à la pompe ?
Un véhicule roulant au diesel (illustration)
Crédit : AFP / Archives, Thomas Samson
L'écart de consommation de carburant entre un diesel et une essence s'est réduit. On est souvent aux alentours d'un litre aux 100 kilomètres en faveur du diesel. Ce n'est pas rien compte-tenu de l'avantage de prix du gazole. Mais l'écart est beaucoup moins important qu'avant. Surtout, côté usage, les Français commencent à se rendre compte qu'une voiture diesel a quelques handicaps. D'abord les coûts d'entretien et de révision, où elle est 10 à 20% plus chère que son homologue essence. Les diesels modernes ont anéanti la réputation de fiabilité des bons vieux diesels. Dorénavant, un diesel de nouvelle génération est tellement sophistiqué qu'il est globalement moins fiable et plus coûteux à réparer en cas de panne qu'un moteur essence.
Certes à la pompe, il n'y a pas photo. Mais il faut bien faire vos calculs. Se précipiter sur un diesel n'est pas toujours une bonne chose. Déjà parce que le kilométrage moyen d’un véhicule est aujourd'hui de 12.000 kilomètres. Un chiffre qui avoisinerait les 9.000 kilomètres lorsqu'il s’agit de la seconde voiture. Or il faut savoir que le diesel n’est rentable, selon les voitures, qu’à partir de 20.000 à 30.000 kilomètres par an, là où un coût d’entretien est plus élevé et un prix d'achat est bien supérieur.
Même si la revente peut parfois être plus avantageuse pour un diesel, l'investissement est plus important. Pour la voiture la plus vendue en France, la 208, l'écart entre une version diesel et essence est de 15%, soit un plus de 2.000 euros.
