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Il meurt après avoir bu 56 "shooters" d'alcool

Un homme de 56 ans est mort après avoir bu 56 "shooters" dans un bar de Clermont-Ferrand.

Une voiture de gendarmerie en septembre 2013 (Archives).

Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP

La rédaction numérique de RTL & AFP

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Une enquête est en cours après le décès le week-end dernier d'un quinquagénaire ayant participé à un concours de "shooters" dans un bar de Clermont-Ferrand.

Dans la nuit de vendredi à samedi, ce père de famille de 56 ans passe la soirée en compagnie de sa fille et d'amis dans ce bar du centre-ville. Voulant battre le record de 55 cocktails d'un précédent consommateur, il ingurgite 56 petits verres d'alcools forts à la chaîne. "Il a englouti une trentaine de verres en l'espace d'une minute", raconte une source policière.

Ivre, l'homme est alors conduit à son domicile avant d'être pris en charge par les pompiers et le SAMU. Il décède le lendemain au CHU de Clermont-Ferrand, "d'un coma éthylique suivi d'un arrêt cardiaque", a expliqué à l'AFP sa fille, une étudiante de 21 ans.

Dans le quotidien La Montagne, le gérant, qui a été entendu librement par les enquêteurs, explique que ce client "buvait beaucoup trop vite" et qu'il lui a dit "stop" après que ce dernier eut absorbé une trentaine de "shooters" d'affilée.

55, le record à battre

Une version démentie par la fille du quinquagénaire: "Mon papa est décédé de lui-même mais les verres ont été servis par le bar. Ils lui ont servi 30 "shooters" et 12 après. Ce n'est que lorsqu'il a bu les 56 verres qu'ils lui ont dit de partir", affirme la jeune femme qui attend les résultats de l'autopsie pratiquée il y a trois jours.

"Il y a aussi l'affiche de l'établissement indiquant le record à battre, qui incite à la surenchère. Je ne compte pas l'accuser à tort mais je n'hésiterai pas à le poursuivre en justice, si sa responsabilité est en cause d'une quelconque manière", a-t-elle par ailleurs affirmé. Dans ce cas précis, le patron du bar pourrait être poursuivi pour "non-assistance à personne en danger", selon la police.

Un dossier administratif sera également transmis prochainement à la préfecture qui pourra décider de prendre un arrêté de fermeture de l'établissement. Interrogé par France 3 Auvergne, le gérant de l'établissement s'est dit "très affecté" par la mort de ce client mais s'est refusé à tout commentaire. Il a expliqué qu'il réserverait ses déclarations aux enquêteurs et a demandé aux médias "de ne pas salir son outil de travail".

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