14 juillet : les hommes du Raid sont "fiers de défiler", selon le directeur de la police

En cette veille du 14 juillet, le regard est tourné fatalement vers les différents corps de la défense nationale, qu'ils soient militaires ou policiers. Exceptionnellement cette année des hommes souvent dans l'ombre seront mis en lumière, des troupes d'élites dont l'anonymat est normalement primordial, le GIGN et le Raid. Le directeur général de la police nationale, Jean-Marc Falcone, était l'invité de RTL afin d'aborder cette participation exceptionnelle. "C'est une année particulière et ils ont bien compris, même s'ils ont l'habitude d'être dans l'ombre, que les plus hautes autorités de l'État et les Français veulent leur rendre hommage", indique le patron de la police.

C'est le mode d'intervention qui a changé

Jean-Marc Falcone

Les policiers sont "fiers de défiler", eux que l'on ne peut mettre en pleine lumière. Leur anonymat devra d'ailleurs rester total, et pour ce faire "ils vont défiler avec un casque et des lunettes adaptées", explique Jean-Marc Falcone. "Ils sont soumis à l’anonymat pour garantir leur propre sécurité". Sur les sept policiers qui défileront il y aura une femme tireuse d'élite. 

Concernant la menace qui plane sur la France, Jean-Marc Falcone indique qu'elles est "réelle et élevée". De plus "c'est difficile de parler de sites (menacés). Sur les derniers attentats on a eu des sites divers". Les 340 policiers du Raid restent donc en alerte pour intervenir sur n'importe quel point du territoire. Pour le 14 juillet "les dispositions ont été prises par la préfecture de police pour pouvoir assurer le maximum de sécurité sur ce défilé".

Par ailleurs, le directeur de la police a annoncé qu le Raid était en constante évolution quant à ses méthodes de travail. "C'est le mode d'intervention qui a changé (...), par rapport à certaines personnes qui ne veulent pas négocier, qui ont une posture d'aller jusqu'au bout".