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Favoritisme à France Télévisions : Bastien Millot mis en examen
L'ex-dirigeant de la société de communication Bygmalion a été mis en examen pour favoritisme dans le cadre de contrats passés avec France Télévisions, où il avait travaillé.
Bastien Millot, ici en 2004, a été mis en examen pour favoritisme dans le cadre de contrats passés avec France Télévisions (archives)
Bastien Millot, l'ex-dirigeant de la société Bygmalion, a été mis en examen pour "recel de favoritisme" le 11 avril. Jusqu'en 2008, Bastien Millot était directeur délégué chargé de la stratégie chez France Télévisions, auprès de son président Patrick de Carolis. En congé sabbatique à partir de 2008, il a définitivement quitté le groupe en 2010.
Or, la société Bygmalion, qu'il a fondée, a fourni des missions de communication au groupe d'audiovisuel public à partir de 2008. Le juge Renaud van Ruymbeke est ainsi saisi d'une information judiciaire sur plusieurs contrats passés par France Télévisions, après une plainte du syndicat SNPCA-CGC pour favoritisme et prise illégale d'intérêts. Une première enquête avait été classée sans suite par le parquet de Paris.
Des accusations niées par l'intéressé
"Je réfute catégoriquement ces accusations", a réagi auprès de l'AFP Bastien Millot, un proche du président de l'UMP, Jean-François Copé. "Toutes les prestations que j'ai effectuées pour France Télévisions l'ont été dans le strict respect du droit. Et le délit de favoritisme n'a pas d'application au sein de l'entreprise France Télévisions", a-t-il assuré.
La société Bygmalion a déjà été au centre d'une vive polémique quand l'une de ses filiales, Event & Cie, a été accusée, dans une enquête du Point à la fin février, d'avoir pratiqué des surfacturations auprès de l'UMP lors de la campagne présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy.
