Hauts fonctionnaires, énarques, diplômés de grandes écoles... Ils n'ont désormais plus honte d'avouer leur appartenance au Front national assure Le Monde ce mercredi 9 décembre. Le raz-de-marée de dimanche a changé la donne, le parti minoritaire est devenu celui qui promet le succès. On reçoit des paquets de CV depuis dimanche affirme un colistier de Marion Maréchal-Le Pen. "La victoire est aux humains ce que la lumière est aux papillons : elle désinhibe et elle attire" écrit Marion Van Renterghem.
Faut il avoir peur de ces "inquiétants bruits de vote" comme le titre Le Canard Enchaîné avec en Une un dessin de Pétillon. Un journaliste interroge un électeur frontiste qui lui dit "ils disent tout ce que je dis tout haut".
"FN même plus peur" dit Riss dans son édito de Charlie Hebdo. "On ne peut plus lutter contre le FN en invoquant la peur. La peur du FN qui fit frémir la France pendant 30 ans a été battue à plate couture par la peur de l'islamisme" écrit le directeur de la publication du journal satirique.
Dans Le Figaro, Guillaume Perrault rappelle que le 6 octobre 1972, la naissance du Front national n'avait fait l'objet dans son journal que d'une brève de quelques lignes. À l'époque aucun observateur ne prédisait un avenir au minuscule parti contestataire. 43 ans plus tard, la tripartition du paysage politique se confirme. Situation instable, imprévisble mais peut être transitoire. Comme le disait Bismarck : dans un système a trois puissances, il faut être l'une des deux.
La preuve, dans trois régions de France, il n'y aura que deux des trois puissances. Les Républicains face au FN en PACA, dans le Nord et dans le Grand Est, où le socialiste Jean-Pierre Masseret s'est vu retirer son investiture PS après avoir refusé de se retirer. Christian Estrosi, Xavier Bertrand et Philippe Richert sont en Une de Libération avec cette question : Peut on voter pour eux?
Le quotidien publie un petit manuel à l'usage des indécis pour les convaincre exceptionnellement de voter pour la droite. Entre deux maux, il faut choisir le moindre. Parmi les arguments exposés : "il faut voter à droite, parce que jouer jusqu'au bout le jeu de l'élection permettra à la gauche de rappeler à la droite à qui elle doit sa victoire."
Si la presse française s'est longtemps demandé comment parler du FN, il semblerait que les Américains aient maintenant le même problème avec Donald Trump. Comment couvrir la campagne du candidat républicain qui souhaite interdire l'entrée sur le territoire américain de tout musulman ?
Cas de conscience pour le Huffington Post qui depuis cet été avait choisi de classer tous ses articles sur l'homme d'affaires devenu politicien dans la rubrique divertissement. C'était digne d'un spectacle de foire. La patronne Arianna Huffington prend la plume ce mercredi matin, pour dénoncer celui qui est devenu une force répugnante et dangereuse dans le discours politique américain. Il ne fait plus rire non plus The Independant. Le journal britannique le met en Une, photo de dos, les bras ouverts à contre jour, façon épouvantail." Bannissez le d'Angleterre" s'exclame le journal.
Comment Daesh parvient il a se connecter à Internet, notamment pour diffuser sa propagande? Enquête édifiante du Spiegel. Édifiante et peut-être aussi embarrassante pour certaines entreprises européennes. Le quotidien allemand affirme que les djihadistes utilisent essentiellement des connexions par satellite.
Ces satellites sont gérés par des opérateurs européens notamment le français Eutelsat, détenu pour partie par la Caisse des dépôts et consignations, une banque publique. Les djihadistes se rendent en Turquie pour acheter le malterie nécessaire à une connexion satellite, à savoir une antenne et un terminal. Un terminal qui émet ensuite des coordonnées GPS. Interrogé par LeMonde.fr, Eutelsat indique que des coordonnées GPS lui sont bien remontées lors de l'activation d'un terminal, mais il dément que l'un d'eux ait pu être localisé en Irak ou en Syrie
Avant Noël, c'est trop tentant... "Si t'es pas sage, le Père Noël ne viendra pas" martèle les parents aux enfants. C'est tentant, mais attention ce n'est pas forcément efficace ni très glorieux explique un article des pages familles du Parisien. Aucun psy, depuis Françoise Dolto, ne recommande en fait ce stratagème.
Le Père Noël explique une psychologue doit rester un personnage rassurant, celui qui récompense quoi qu'on ai fait. Noël c'est une trêve dont les enfants ont besoin pour se construire. ¨
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