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Effondrement d'un immeuble à Rosny : toujours deux disparus
Deux habitants de l'immeuble qui s'est effondré à Rosny-sous-Bois sont toujours portés disparus. L'espoir s'amenuise, 24 heures après l'explosion.
Les sauveteurs dans les décombres d'un immeuble à Rosny-sous-Bois, le 1er septembre 2014.
Crédit : AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD
Les pompiers tentaient de retrouver vivants deux habitants qui seraient enfouis sous les décombres d'un immeuble de quatre étages à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), mais l'espoir est ténu, vingt-quatre heures après l'effondrement du bâtiment, a annoncé un porte-parole des pompiers, ce lundi 1er septembre.
Le bilan de la catastrophe, vraisemblablement due au gaz, est toujours de six morts et 11 blessés, dont 4 gravement.
"Il reste deux personnes à trouver", une femme de 80 ans et un homme de 50 ans qui habitaient au rez-de-chaussée et au premier étage, a déclaré le commandant Gabriel Plus, porte-parole des pompiers de Paris. Les pompiers ont pour l'instant sorti sept personnes des décombres, dont deux vivantes.
Le temps, ennemi des sauveteurs
"Le temps joue en notre défaveur", mais "on a toujours espoir et les équipes travaillent" pour retrouver les deux personnes vivantes, en se concentrant sur les zones où deux corps ont été extraits dimanche vers 23 heures, a-t-il ajouté.
Pour retrouver les disparus, les pompiers continuent de procéder méticuleusement, débris après débris. La structure métallique de l'immeuble est sciée en tronçons de quelques mètres à la disqueuse. Des chiens reniflent périodiquement le terrain, même si leur travail est moins précis qu'immédiatement après l'effondrement, a précisé le commandant Plus.
La partie de l'immeuble qui ne s'est pas effondrée menace toujours de s'écrouler sur les 70 sauveteurs toujours mobilisés, ce qui ralentit considérablement les opérations. Plus la masse de gravats s'amenuise, plus le bâtiment encore debout est fragilisé, et plus le danger s'accroît, a expliqué le porte-parole des pompiers. Les opérations de recherche, lancées peu après l'explosion dimanche à 7H00, devraient encore durer "longtemps", a-t-il ajouté, sans autre précision.
