Drogues au volant : pour Charles Mercier Guyon, il faut "une prise en charge des infractionnistes"
INVITÉ RTL - Le médecin expert des drogues au volant revient sur le danger que représentent les stupéfiants sur la route, et sur les moyens de s'en prémunir.
Ce jeudi 3 novembre, la Sécurité routière révèle sa nouvelle campagne contre le cannabis et autres drogues au volant. Elle communiquera également plusieurs chiffres relatifs aux stupéfiants. Par exemple, on estime qu'environ 20 % des accidents mortels de la route sont dus à ce produit. Une consommation qui se combine d'ailleurs souvent avec l'alcool.
Le docteur Charles Mercier Guyon observe "une banalisation dans l'usage de drogues avec un âge de début de consommation qui démarre de plus en plus tôt." Selon lui, "beaucoup de jeunes arrivent à l'âge du permis en ayant 4 à 5 ans de consommation de cannabis." D'autre part, il analyse que "les jeunes, de bonne foi, sont persuadés que ce n'est pas un problème, que ce n'est pas dangereux, que puisque ça va être autorisé, dépénalisé, c'est que ce n'est pas dangereux au volant".
Pour se prémunir de ces risques liés à la drogue au volant, le médecin spécialiste de ce sujet rappelle qu'on a "augmenté les contrôles, qui sont plus simples, plus efficaces, plus largement diffusés partout en France maintenant." En revanche, il estime qu'il manque une "prise en charge des conducteurs infractionnistes. Pas simplement pour les punir, mais pour les accompagner comme on le fait pour les problèmes d'alcool un peu répétitif."
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