Pour l'instant, Dieudonné ne s'est acquitté d'aucune amende. Selon des sources judiciaires, cet habitué des prétoires doit 65.290 euros d'amendes au Trésor public, notamment après une série de condamnations pour propos antisémites ou injure raciale, mais aussi quelques délits routiers. Manuel Valls, a affirmé ce vendredi 3 janvier que "tous les services de l'Etat" doivent se mobiliser pourle contraindre à payer. Selon une source judiciaire, "il n'y a jamais eu de règlement spontané de sa part".
"Il a été condamné, il faut que la loi passe. Les services de l'Etat, qui savent ce qu'il en est, iront jusqu'au bout", a affirmé le ministre sur Europe 1, estimant que l'humoriste tentait d'organiser son insolvabilité pour éviter d'avoir à payer.
Sa première condamnation remonte au 21 juin 2000. Dieudonné est condamné à 2.000 francs d'amende pour avoir traité Patrick Sébastien de "con" en 1999, lui reprochant d'avoir chanté "Casser du noir" en 1996 en imitant Jean-Marie Le Pen. Sa série de condamnation pour injure raciale commence en 2007. La Cour de cassation estime que Dieudonné s'est bien rendu coupable d'injure raciale en assimilant, dans une interview en 2003 au magazine Lyon Capitale, les juifs à "une secte" et à "une escroquerie". Elle casse un arrêt de la cour d'appel de Paris qui avait jugé le contraire.
Fin 2007, la cour d'appel de Paris le condamne à 5.000 euros d'amende pour des propos antisémites. Il comparait les "juifs" à des "négriers" dans un entretien au JDD en février 2004. En 2008, il écope de 7.000 euros d'amende pour des propos antisémites sur la mémoire de la Shoah, et notamment l'expression "pornographie mémorielle", tenus lors d'une conférence de presse à Alger en février 2005.
Ses condamnations pour propos antisémites continuent en 2010. Il est condamné à 5.000 euros d'amende plus 10.000 euros de dommages et intérêts au profit de la Licra qu'il avait qualifiée "d'officine israélienne" et "d'associations mafieuses qui organisent la censure" et "nient tous les concepts du racisme à part celui qui concerne les juifs".
En 2011, la cour d'appel de
Paris le condamne à 10.000 euros d'amende pour "injures" à caractère
raciste pour des propos tenus sur la scène du Zénith lors de la remise
du "prix de l'infréquentabilité" à l'historien révisionniste Robert
Faurisson par une personne déguisée en déporté juif. Son pourvoi en
cassation a été rejeté le 17 octobre 2012.
Sa dernière condamnation en date remonte au 28 novembre 2013. La cour
d'appel de Paris ajoute à son ardoise 28.000 euros d'amende pour diffamation,
injure et provocation à la haine raciale pour des propos et une chanson
dans deux vidéos diffusées sur internet. Il avait notamment transformé
la chanson d'Annie Cordy "Chaud Cacao" en "Shoah nanas".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte