L'un des deux pilotes de l'A320 qui s'est crashé dans les Alpes-de-Hautes-Provence près de Digne a quitté le cockpit. C'est ce qu'ont révélé les boites noires récupérées par les enquêteurs. "Au début du vol, on entend l'équipage parler normalement puis on entend le bruit d'un des sièges qui recule, une porte qui s'ouvre et se referme, des bruits indiquant qu'on retape à la porte et il n'y a plus de conversation à ce moment-là jusqu'au crash", a indiqué une source au New York Times selon les enregistrements sonores. Mais alors, évanouissement, crise cardiaque, suicide... Les différentes hypothèses évoquées sont nombreuses.
Certains spécialistes ont aussi évoqué la piste du terrorisme. L'un des deux pilotes choisissant d'entraîner tous les passagers et les autres membres de l'équipage vers les montagnes. Mais cette piste semble encore improbable alors que la chute de l'avion semble régulière et aucun message de type "allahou akbar" n'a été révélé pour le moment. Surtout que des cibles plus emblématiques qu'une montagne désertique, comme Lyon, Grenoble ou Marseille, auraient pu être privilégiées. La boîte noire des conversations est totalement exploitable et devraient permettre d'en savoir plus.
Mais la question désormais est de connaître l'identité et le passé du commandant de bord et du copilote, qui en dehors de messages de procédure en anglais parlaient en allemand.
Ces informations mettent en avant l'action humaine ce qui explique la mise en descente de l'avion alors que l'Airbus était à son altitude de croisière. Si la piste de l'évanouissement ou de la crise cardiaque n'est pas écartée, elle reste cependant difficile à croire puisque des commandes sont disponibles. La thèse du suicide est alors avancée. Surtout que des cas, même exceptionnels, ont déjà existé par le passé.
Le 21 août 1994, sur un vol Royal Air Maroc entre Agadir et Casablanca, le commandant de bord mettait fin à ses jours par dépit amoureux. Autre exemple au Mozambique en 1982 où le capitaine du vol Japan Airlines avait succombé à la folie suicidaire.
À la suite du 11 septembre, les constructeurs d'avions ont doté les cockpits de système de protections renforcées avec des portes blindées et des œilletons pour connaître l'identité des personnes. La compagnie israélienne, El Al Airlines, a même développé un sas de sécurité avec caméra alors que le poste de pilotage est inviolable s'il est bloqué de l'intérieur.
Bien entendu des boutons ont été développés - ouvert, normal, fermé - pour gérer l'accès au cockpit alors que des buzzers, des alarmes vertes et rouges et un interphone ont été mis en place. Mais si le bouton "unlock" est enclenché, la seule solution est le recours à la hache pour défoncer la porte.
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