La boîte noire retrouvée dans les débris de l'Airbus A320 de la compagnie Germanwings, qui s'est écrasé dans le sud de la France, "est arrivée à Paris" et "son exploitation commencera dès ce matin", a annoncé le secrétaire d'État aux Transports Alain Vidalies.
Le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) "a reçu cette boîte, endommagée, mais on pense qu'elle sera exploitable. En deux temps probablement. S'il y a des voix, (ce sera) assez rapidement. Ensuite, s'il s'agit d'analyser les sons, ça peut demander plusieurs semaines", a poursuivi le secrétaire d'État au micro d'Europe 1.
Le travail qui est fait n'est pas un travail qui privilégie l'hypothèse d'intrus, ou d'un attentat
Alain Vidalies
S'il n'y a pas de conversations enregistrées durant la dernière demi-heure de vol, "il peut y avoir ensuite un travail sur les bruits à l'intérieur du cockpit", a expliqué Alain Vidalies, précisant que "le silence et surtout les bruits (...) peuvent révéler l'utilisation de tel ou tel appareil dans le cockpit", prévenant qu'il s'agirait alors d'un travail de "plusieurs mois".
Pour lui, "toutes les hypothèses existent à partir du moment où on ne connaît pas la vérité. Mais, à ce jour et à cette heure, le travail qui est fait n'est pas un travail qui privilégie l'hypothèse d'intrus, ou d'un attentat pour être clair".
Interrogé sur la présence éventuelle dans l'appareil de passagers portant des noms "dont on pourrait soupçonner qu'ils sont en mission suicidaire", il a affirmé qu'il n'y a "aucun nom de cette nature".
Les premières observations "permettent d'écarter une hypothèse, c'est l'explosion en vol (...). On sait ce qui s'est passé exactement, que l'avion a heurté la montagne. On a aujourd'hui cette descente qui est une interrogation en soi", a-t-il déclaré.
Alain Vidalies a également fait état du dernier contact avec l'équipage, "à 10h31, le moment où l'avion passe d'un système de contrôle à l'autre (...). Il donne à ce moment là un accord, et il dit 'oui je vais suivre cette trajectoire' et après, rapidement, l'avion commence cette descente. Qui n'est pas une descente trop rapide, qui est presque une descente normale, pendant huit minutes, et il heurte la montagne".
Dans l'avion, outre des Allemands et des Espagnols, se trouvaient "des Belges, Anglais, Turcs et il y a un certain nombre de vérifications en cours, puisque nous sommes à l'intérieur de l'espace Schengen", où les passeports des voyageurs ne sont pas vérifiés, a-t-il encore expliqué.
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