Affaire Zeitouni : "Nous avons confiance dans la justice française", dit le père de Lee

INVITÉ RTL - Le procès des deux Français qui ont renversé Lee Zeitouni à Tel Aviv en septembre 2011 va s'ouvrir à Paris. Pour Itzik Zeitouni, le père de la jeune femme, c'est un soulagement.

Une manifestation en Israël pour demander que les deux meurtriers de Lee Zeitouni soient jugés

Crédit : Facebook

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Le procès de Claude Khayat et Éric Robic, qui ont renversé Lee Zeitouni, une Israélienne de 25 ans, à Tel Aviv le 16 septembre 2011, va s'ouvrir à Paris le 27 novembre prochain. Ils s'étaient enfuis, abandonnant la jeune femme qui est décédée.

Pour les parents de la jeune femme, ce procès, trois ans après la mort de leur fille, les "ramène vers la douleur". Mais "il est grand temps que nous puissions nous regarder dans le miroir, en sachant que nous avons tout fait pour faire punir ces deux criminels", témoigne le père, Itzik Zeitouni.

"Il n'y a pas de pardon"

Les deux hommes, qui s'étaient réfugiés en France, seront jugés devant le tribunal correctionnel. Le conducteur présumé, Éric Robic, est accusé d'homicide involontaire aggravé et de non-assistance à personne à danger. Son ami Claude Khayat, qui l'accompagnait, sera jugé pour non-assistance à personne en danger. "S'il faut leur dire quelque chose, c'est qu'il n'y a pas de pardon pour avoir lâchement laissé ma fille sanglante sur la route", poursuit Itzik Zeitouni.

"Des accidents de la route, ça peut arriver à n'importe qui. Mais le manque de responsabilité pour avoir bu et s'être enfui, c'est impardonnable. Il n'y a pas de pardon", martèle-t-il.

Les parents de Lee réclament un verdict exemplaire

Les parents de la jeune femme, qui auraient voulu voir le procès se tenir en Israël, seront présents. "Depuis qu'il a été clair que nous ne pourrions pas faire extrader ces deux criminels, nous avons mis notre confiance totale dans la justice française. (...) Nous attendons la prochaine étape : que ce procès se termine et qu'il y ait un verdict qui serve d'exemple", demande Itzik Zeitouni.

"Nous serons là en force, car nous recevons beaucoup de soutien de proches et d'étrangers, qui nous disent qu'ils seront à Paris. Ce n'est plus une affaire privée, c'est beaucoup plus que ça", assure-t-il, ajoutant qu'il "ne s'agit pas de vengeance, mais de justice".