LE CHIFFRE - 33 dollars pour un voyage sur la Lune

Les images sont connues de tous, historiques. Un jour de juillet 1969, l'expédition Apollo 11 devient le plus grand succès de l'exploration spatiale en envoyant deux hommes, Neil Armstrong et Buzz Aldrin fouler le sol du plus grand satellite naturel de la Terre, la Lune. Un tour de force diffusé en direct à la télévision, qui stupéfie des millions de personnes, et qui continue de laisser pantois ses principaux acteurs. 

Le 30 juillet dernier, un peu plus de 46 ans après le premier pas de l'Homme sur la Lune, Buzz Aldrin s'est ainsi laissé aller à un moment de nostalgie, partageant sur Twitter des documents relatifs à son incroyable voyage. Parmi les formulaires publiés sur son compte, quelques pépites et anecdotes savoureuses. Il est par exemple possible de voir que l'astronaute avait rempli une note de frais surprenante à son retour sur Terre : montant du défraiement pour son périple, 33,31 dollars de l'époque, soit environ 215 actuels. 

Un montant qui couvrirait davantage le voyage en voiture de l'astronaute de son domicile jusqu'à la base de l'Armée de l'Air à Elligton que ses aventures spatiales. Et pour cause : les dépenses extraterrestre de l'équipages sont également mentionnées, mais prises en charge par l'État américain cette fois. Les quelques mots "Gites et couvert fournis pour toute la période", apparaissent par exemple sur le reçu. 

Dans le reste des documents publiés, on apprend également que l'astronaute avait été contraint de passer par les douanes une fois retrouvé le plancher des vaches, comme n'importe quel voyageur. Dans ses bagages, quelques pierres et des poussières lunaires, 50 pounds exactement (soit 22 kilos) scrupuleusement notés sur le registre de l'administration. 

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Comme le précise Quartz, qui a repéré les tweets de Buzz Aldrin, ces formulaires ont sans doute été remplis aussi consciencieusement par humour plus que par nécessité, ce qui ne les empêchera sans pas doute pas d'entrer à leur tour dans l'Histoire. Le site ajoute que les deux astronautes et leur compère resté dans la navette, Michael Collins, furent maintenus en quarantaine pendant près de trois semaines, les autorités craignant qu'ils ne soient porteurs d'un "virus lunaire". La preuve que même les hommes qui décrochent la Lune n'échappent pas à leurs devoirs administratifs. 

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