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Grande-Bretagne : des scientifiques autorisés à manipuler des embryons humains

Cette autorisation concerne des travaux de recherches pour permettre de cibler les gènes défaillants dans l'ADN afin de les neutraliser plus précisément

Un embryon humain en éclosion 6 jours après la fécondation (illustration)
Crédit : MARCEL MOCHET / AFP
Geoffroy Lang & AFP
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Des scientifiques ont été autorisés à manipuler, pour la première fois des embryons humains à des fins de recherche au Royaume-Uni. Cette autorisation concerne l'utilisation de la méthode Crispr-Cas9, qui permet de cibler les gènes défaillants dans l'ADN afin de les neutraliser plus précisément. Il s'agit d'une des toutes premières autorisations de manipulation d'embryons humains.


"Nous avons approuvé la demande du docteur Kathy Niakan de l'Institut Francis Crick (de Londres) d'ajouter la possibilité de manipuler des embryons [humains] à son autorisation de recherche", a annoncé l'Autorité britannique de la fertilisation humaine et de l'embryologie, la HFEA. La demande avait été déposée au mois de septembre afin d'étudier les gènes en jeu lors du développement des cellules qui vont ensuite former le placenta, pour essayer de déterminer pourquoi certaines femmes font des fausses couches.

Un précédent en Chine

La modification génétique d'embryons à des fins de traitement est interdite au Royaume-Uni. Elle est en revanche autorisée depuis 2009 dans la recherche, à condition entre autres que les embryons soient détruits au bout de deux semaines maximum. Mais c'est la première fois qu'une telle demande a été formulée. Il est cependant toujours interdit d'utiliser les embryons pour les transplanter sur des femmes.


En avril dernier, des chercheurs chinois avaient annoncé être parvenus à modifier un gène défectueux de plusieurs embryons, responsable d'une maladie du sang potentiellement mortelle. Une première qui avait soulevé des inquiétudes et des questions éthiques. Les scientifiques chinois avaient eux-mêmes indiqué avoir "eu de grandes difficultés" et affirmé que leurs travaux "montraient la nécessité urgente d'améliorer cette technique pour des applications médicales".

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