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L'assurance scolaire n'est pas obligatoire, mais elle est nécessaire
CHRONIQUE - Après la rentrée, vos enfants ont sans doute ramené une petite feuille vous demandant de produire une attestation d'assurance scolaire. Pour autant, elle n'est pas indispensable.
Des élèves dans une salle de classe, dans le Sud-Ouest de la France, le 4 septembre 2013.
Crédit : AFP / PASCAL PAVANI
Un professeur ne peut pas refuser un élève sous prétexte qu'il n'a pas d'assurance scolaire. En revanche, elle est exigée pour la cantine, les sorties en classe de neige ou au musée. Avec la réforme des rythmes scolaires, on va vous la demander aussi pour les activités périscolaires. L'enfant doit donc être assuré.
Assurance obligatoire
L'Éducation nationale demande d'abord que votre enfant soit couvert par la responsabilité civile, s'il cause un dégât matériel (casse d'une vitre ou des lunettes d'un copain). L'école exige aussi une assurance accident corporel, si l'enfant blesse quelqu'un ou s'il se blesse tout seul. Normalement, ces deux couvertures-là sont déjà comprises dans l'assurance multirisque habitation, la complémentaire santé ou la garantie accident de la vie.
Le piège, c'est que la multirisque habitation prévoit une franchise. Généralement, vous n'êtes pas remboursé pour des dégâts inférieurs à 130 euros. Or, les petits pépins, ça coûte moins cher que ça. Vous en avez donc pour votre poche, alors que l'assurance scolaire rembourse dès le premier euro. Avant toute chose, vérifiez la franchise et les couvertures que vous avez aujourd'hui, et comparez.
L'assurance scolaire propose d'autres garanties, comme le remboursement du cartable s'il est volé. Elle prend en charge le racket et le remplacement des clés en cas d'agression. Elle prévoit aussi une assistance psychologique en cas de séparation des parents.
