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Vote de confiance : Manuel Valls met le patronat en garde contre la "surenchère"

Face aux députés, le Premier ministre a lancé un avertissement au Medef dont les propositions de supprimer les 35 heures et des jours fériés ont provoqué une vague d'indignation à gauche.

Marion Dautry

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Manuel Valls a balayé les propositions du Medef de réformer les 35 heures, le SMIC et de supprimer deux jours fériés. Le plan de l'organisation patronale dont les principales mesures sont connues depuis le 15 septembre, a été mal accueilli par de nombreux élus de gauche.

"Personne - et je le dis clairement au patronat - ne doit prendre le risque d'affaiblir, par je ne sais quelle provocation, par je ne sais quelle surenchère, l'indispensable dialogue social qui est la marque de ce quinquennat"

Manuel Valls

"Le Medef doit pleinement s'engager. Chacun doit être à la hauteur de ses responsabilités", a-t-il ajouté.

"Pas de remise en cause des 35 heures"

Le Premier ministre a assuré que le gouvernement était toujours attaché au "modèle" social français. Nous réformons mais réformer ce n'est pas casser (...) le modèle social, ce modèle auquel je suis attaché", a-t-il affirmé.

"Ce modèle, il faut l'adapter, le réinventer. Ce modèle n'est pas dépassé. Il est au cœur de l'identité de la nation", a poursuivi Manuel Valls, repoussant l'hypothèse d'une suppression des 35 heures ou des jours fériés.

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