"Je suis un homme de défi, mais celui-ci semble insurmontable, tant François Hollande a déçu même ceux qui n’attendaient rien", avoue d'entrée Nicolas Domenach en évoquant les "médias assassins qui ont ridiculisé ce replâtrage de façade, cet opéra bouffe, et plouf, de l’esbroufe". Pour lui "c’est bien simple : le Royaume de France compte aujourd'hui plus de 66 millions de sujets, et apparemment autant de mécontentements". Il corrige : "Moins un quand même, puisqu'un Français s’est réjoui de ce remaniement, et pour cause, puisqu'il s’agit de Jean-Michel Baylet, le patron du Parti radical de gauche". Pas de quoi pourtant remonter le moral d’une gauche en berne, car "il manque toujours de l’âme, de l’espérance, de l’énergie".
"Il faudra autre chose, et ce sera, veut-on croire, ce que n’ont pas perçu l’immense majorité des journalistes : un autre de remaniement", lâche le journaliste. "Ce sera le coup du père François, François Hollande. Son coup de Jarnac à lui. Un petit dernier remaniement surprise pour la route !", ajoute-t-il. Quand le prédit-il ? "En juin, ou plus probablement en septembre, on aurait un gouvernement de combat contre la droite et l’extrême-droite qui finirait de rassembler la gauche avec l’entrée des derniers manquants, par exemple Bertrand Delanoë et surtout Martine Aubry".
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