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Un appel à Hollande lancé pour "sauver" un historien marocain en grève de la faim

La femme de l'historien marocain Maâti Monjib a lancé un appel à François Hollande pour qu'il "sauve la vie" de son mari en grève de la faim depuis le 7 octobre.

François Hollande le 6 août 2015 en Égypte
Crédit : PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP
Eléanor Douet & AFP
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Maâti Monjib, historien marocain et défenseur des droits de l'Homme, "est en grève de la faim pour revendiquer la fin des harcèlements et la levée de l'interdiction de quitter le territoire marocain qui le frappe". Voilà ce qu'écrit Christiane Dardé-Monjib, la femme de l'historien, dans une lettre adressée à François Hollande. Christiane Dardé-Monjib a lancé cet appel au président français pour qu'il "sauve la vie" de son mari en grève de la faim depuis 18 jours. 

"Je vous adjure, Monsieur le Président, de faire tout votre possible pour sauver la vie de mon mari", ajoute-t-elle en affirmant que ce dernier est "visé en raison de ces positions critiques, notamment depuis son élection à la tête de l'association de défense de la liberté de la presse : Liberté maintenant". 

Son état de santé se dégrade

Maâti Monjib, âgé de 55 ans, refuse de s'alimenter depuis le 7 octobre dernier, jour où il lui a été notifié à l'aéroport de Casablanca son interdiction de quitter le territoire. Le médecin qui suit son état de santé a indiqué samedi 24 octobre qu'il souffrait de palpitations cardiaques répétitives et de "fortes céphalées, symptômes montrant que les neurones commencent à être touchés". 

Maâti Monjib avait appris dès le mois de septembre son interdiction de quitter le territoire. Le ministère de l'Intérieur avait ensuite indiqué le 19 septembre que cette interdiction de voyage "n'avait pas lieu d'être". Le même ministère était ensuite revenu sur sa position début octobre indiquant que l'interdiction était liée à une décision judiciaire faisant état d'irrégularités financières du temps où Maâti Monjib gérait le centre Ibn Rochd d'études et de communication

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Ce centre avait fermé le 6 novembre 2014. Les autorités avaient interdit plusieurs de ses activités qui consistaient à organiser des rencontres entre islamistes et laïques. Plus de 50 organisations marocaines de défense des droits de l'Homme et environ 1.000 journalistes, académiciens et militants associatifs ont appelé les autorités marocaines à arrêter les "harcèlements" contre Maâti Monjib. 

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