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UE : les dirigeants veulent "revoir les priorités"

En riposte à la vague europhobe, les dirigeants européens veulent "revoir les priorités de l'UE."

Herman Van Rompuy le 27 mai 2014.
Crédit : GEORGES GOBET / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Les dirigeants européens ont décidé ce mardi 27 mai de revoir les priorités de l'UE pour répondre à la vague europhobe des élections européennes, avant de nommer le prochain président de la Commission.

Les chefs d'Etat et de gouvernement des 28 étaient réunis à Bruxelles deux jours après ce scrutin qui a vu notamment l'extrême droite arriver en tête en France et les europhobes de l'Ukip au Royaume-Uni.

Les "priorités" pour les cinq prochaines années

Ils ont donné "mandat" au président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, pour "conduire des consultations avec le Parlement européen, les différents groupes parlementaires dès qu'ils seront constitués", ainsi qu'avec les dirigeants eux-mêmes.

Elles doivent porter "sur les nominations", à commencer par celle du président de la Commission, et sur les "priorités" pour les cinq prochaines années, a-t-il précisé à l'issue d'un dîner de quatre heures entre les 28 à Bruxelles.

Choix du prochain chef exécutif

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Van Rompuy a souligné qu'il avait rencontré Jean-Claude Juncker, le candidat du PPE, le parti de centre-droit arrivé en tête des élections. Mais le choix du prochain chef de l'exécutif européen est encore loin d'être acquis.

C'est le PPE (Parti populaire européen) qui a gagné les élections

François Hollande

"C'est le PPE qui a gagné les élections", a reconnu le président français François Hollande, ajoutant que Van Rompuy devait "regarder s'il y a la possibilité d'une majorité au Conseil et au Parlement". Il "va vérifier si ces deux majorités existent et si ce n'est pas le cas, il reviendra devant le Conseil européen". La chancelière allemande, Angela Merkel, a dit de même lors de sa conférence de presse.

Une grande coalition avec les socialistes

Fort de la position de premier parti du nouveau Parlement, avec 213 sièges sur 751, le candidat du Parti populaire européen, Jean-Claude Juncker, revendique le poste. Mais il lui faut former une majorité, et la seule possibilité pour l'atteindre est une grande coalition avec les socialistes (191 sièges), avec l'apport probable des libéraux (64).

Les chefs des groupes politiques du Parlement ont demandé ce mardi 27 mai aux dirigeants de l'UE de laisser Juncker tenter de trouver cette majorité. Juncker "pourra obtenir le soutien" des socialistes, "à la condition qu'il présente un programme dont les priorités seront la création d'emplois et des investissements pour la croissance, une politique européenne d'immigration globale et une lutte efficace contre l'évasion fiscale", a déclaré le président du groupe, Hannes Swoboda.

"L'Europe doit changer"

Mais plusieurs dirigeants de droite refusent de le soutenir : le conservateur Britannique David Cameron et le libéral néerlandais Mark Rutte, mais aussi des chefs de gouvernement PPE comme le Hongrois Viktor Orban, le Suédois Fredrik Reinfeldt et le finlandais Jyrki Katainen, selon plusieurs sources européennes. 

L'idée est que les consultations de Van Rompuy se terminent à temps pour que lors de leur prochain sommet, fin juin, les 28 puissent proposer un nom à soumettre au Parlement. Selon le Premier ministre irlandais, Enda Kenny, Van Rompuy devrait rendre compte de sa mission dans les deux à trois semaines. 

La croissance, la compétitivité et les emplois

Après le vote de défiance sans précédent de dimanche dans plusieurs pays, les dirigeants européens veulent aussi fixer des "priorités" à l'UE et à la prochaine Commission. 

Van Rompuy a cité "la croissance, la compétitivité et les emplois", "une union monétaire qui fonctionne mieux, la lutte contre le "changement climatique", le projet d'une "union de l'énergie" et le "combat contre l'immigration illégale".

Trop grosse, trop autoritaire, trop intrusive

David Cameron

Le Premier ministre britannique a lui aussi réclamé une réforme de l'UE. "Elle est devenue trop grosse, trop autoritaire, trop intrusive", a-t-il tonné. Mis en difficulté par l'Ukip, qui réclame la sortie du Royaume-Uni de l'UE, Cameron exige une limitation des interventions de l'Europe "là où elles sont nécessaires".

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