Tanguy Pastureau : six stars et un Poisson sur TF1

Jeudi soir, le peuple de droite était devant sa télé, car enfin, les candidats à la primaire ont parlé. Six stars plus un anonyme, Jean-Frédéric Poisson, qui est comme l’actrice Anne Brochet, mais en moins précis. La sortie du film sur Cousteau, maintenant Poisson, j’en peux plus de la mer. À la coupure pub, quand j’ai vu le Captain Igloo sortir son batonnet congelé, j’ai zappé.

Chacun jeudi était dans son rôle. Juppé, le ptérodactyle sans ailes, a joué le type calme, posé, zen, à un moment il s’est endormi debout, comme les chevaux, je crois que dans la foulée lundi il court à Vincennes. Sarkozy était calme lui aussi, c’est-à-dire qu’avec ses mocassins il a creusé un trou d’un mètre de diamètre derrière son pupitre, il a rappelé que les candidats ont tous bossé pour lui, sauf Poisson, qui oeuvre pour Christine Boutin, le vendredi midi, elle essaie de le manger. Le Maire a voulu montrer qu’il était moderne en venant sans cravate, au prochain débat s’il veut montrer qu’il est en avance, il fera tomber le jean, et étrennera son nouveau slogan, "Le bas du dos c’est Bruno".
 
François Fillon a lui été très technique, du genre à dire "Pardon, mais si on baisse de 27,4% les charges patronales avec une CSG à 4, en misant sur une croissance de 0,82, on obtient la racine carré de 12 + E=MC au carré, qu’on divise par la circonférence de la tête d’Igor Bogdanoff, ça fait 30, 30 + 189, 219, je retiens trois, voilà, avec moi le plein emploi sera une réalité le 14 décembre 2018, à 16h39".
 
Mais la vraie star de ce débat, ça a été Jean-Frédéric Poisson.