Les élections sénatoriales se déroulent ce dimanche 28 septembre. Actuellement présidée par une majorité de gauche, la Haute Chambre risque de passer à droite. À la mi-journée, les premiers résultats confirment le basculement du côté de l'opposition.
Ainsi, 87.000 grands électeurs ont voté et cet acte est avant tout un devoir, comme l'explique Paul de Vaublanc, auteur de Plage interdite aux éléphants et autres bizarreries du droit. "Ce vote est une obligation, qui est sanctionnée d'une amende de 100 euros", explique-t-il.
Autre anecdote : le président de la République n'a pas le droit de mettre les pieds au Sénat. "À la fin du 19ème siècle, le chef de l'exécutif Adolphe Thiers était un très bon orateur. Mais les parlementaires sont pour la plupart monarchistes et ils avaient peur d'être séduits par son discours. Ils ont donc décidé qu'il n'avait plus le droit de se rendre au Sénat", explique Paul de Vaublanc.
La tradition a perduré puisque dans la Constitution, "le président ne peut communiquer que par des messages qui seront lus aux sénateurs", ajoute-t-il. "Il y a néanmoins eu quelques petites exceptions. Valéry Giscard d'Estaing, en 1975, s'y était rendu mais la tribune avait été démontée pour départementaliser le lieu. De même pour François Mitterrand lorsqu'il rend hommage à Pierre Mendès France en 1982, prononcera un discours dans la cour d'honneur du Sénat et non pas sur l'hémicycle.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte