Élections régionales 2015 : Nicolas Dupont-Aignan tacle le président du Medef sur le cas de Marine Le Pen

REPLAY - Le candidat de "Debout la France" en Île-de-France a vertement critiqué Pierre Gattaz, qui a pris publiquement position contre la présidente du Front national.

Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la France

Crédit : AFP PHOTO / JEFF PACHOUD

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Nicolas Dupont-Aignan a proposé de reverser sa réserve parlementaire aux forces de l'ordre, pour l'achat de gilets pare-balles. La somme correspond à "130.000 euros par député, 160.000 par sénateurs". L'initiative, symbolique, est largement commentée. "Je bataille depuis des années pour que nos forces de l'ordre aient des équipements adaptés" déclare t-il, prenant pour exemple des commandes de matériel faites mais qui "ne sont jamais arrivées". "Si je fais ça symboliquement, c'est que j'en ai assez du blabla permanent. "C'est bien de faire l'état d'urgence, mais s'ils n'ont pas les armes qu'il faut..."

Quand il s'agit de la vie et de la mort de nos citoyens et de nos policiers, j'aimerais qu'on change de braquet

Nicolas Dupont-Aignan

Dans le contexte post-attentats du 13 novembre, le député de l'Essonne estime "l'état d'urgence n'est pas appliqué correctement et complètement" "Quand il s'agit de la vie et de la mort de nos citoyens et de nos policiers, j'aimerais qu'on change de braquet". "Je préfère un état d'urgence bref mais complet" lance t-il, évoquant le cas de policiers pas habilités à saisir les ordinateurs de jihadistes lors de perquisitions.

Dupont-Aignan tance Gattaz

Le président de Debout la France égratigne également le MEDEF en la personne de son président Pierre Gattaz, qui a pris position contre la candidature de Marine Le Pen dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

Marine Le Pen en rêvait, ils l'ont fait

Nicolas Dupont-Aignan, à propos de la prise de position de Pierre Gattaz et du Medef

"Ils sont débiles mentaux" vocifère t-il à propos de la tribune du patron de Mouvement des entreprises de France, publiée à 5 jours du premier tour des élections régionales. "Marine Le Pen en rêvait, ils l'ont fait". "Monsieur Gattaz n'a rien compris" tonne t-il. Le candidat en Île-de-France "offre une voix de changement radical" qu'il refuse d'assimiler au FN. "Pourquoi vouloir défendre la France, ce serait extrémiste?" demande t-il.

Les autres candidats à la présidence de la région Île-de-France sont : Claude Bartolone, tête de liste Parti socialiste - Parti de gauche, Valérie Pécresse, tête de liste Les Républicains - UDI - MoDem, Wallerand de Saint Just, tête de liste Front national, Emmanuelle Cosse, tête de liste EELV - Le Rassemblement citoyen Cap 21, Nathalie Arthaud, tête de liste Lutte Ouvrirère, Pierre Laurent, tête de liste Front de Gauche, François Asselineau, tête de liste Union populaire républicaine, Aurélien Véron, tête de liste Aux urnes citoyens, Dawari Horsfall, tête de liste d'Union citoyenne, Valérie Sachs, tête de liste Nous citoyens pour l’Île-de-France, Sylvain de Smet, tête de liste Fédération libertaire unitaire ouverte, Nizarr Bourchada, tête de liste Union des démocrates musulmans français.