Référendum du "peuple de gauche" : une sécurité quasi inexistante ?

Alain Juppé et même Joseph Staline ont réussi à participer au référendum du "peuple de gauche", ce samedi 17 octobre. Il s'agit là de petits plaisantins qui sont parvenus à déjouer la sécurité, quasi inexistante, de ce vote organisé à la va-vite par le Parti Socialiste. Cette situation ne fait pas rire le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadelis : "Nous avons décidé de porter plainte pour "faux et usages de faux" et "usurpations d'identité". 
 
Une plainte pour "usurpation" d'identité a été déposée. Selon lui, elle concernerait une dizaine de cas seulement, ce qui est sans doute bien en-dessous de la réalité. Voter à ce référendum est un jeu d'enfant et voter plusieurs fois aussi. Il suffit de se connecter, en quelques secondes en indiquant son nom, prénom et adresse e-mail. Même si Jean-Christophe Cambadelis assure pouvoir déjouer les tricheurs. "Nous garderons un vote par adresse e-mail, comme ça il n'y aura pas de problème", ajoute-t-il.
 
Il y a un vrai problème de sécurité et d'incompétence. Y compris en interne, des cadres du Parti socialiste critiquent cette organisation trop rapide : "À vouloir inciter tout le monde à voter, c'est la crédibilité que l'on remet en cause". Le résultat est attendu demain soir à 21 heures.

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